Publié le 7 mars 2013 à 5h00 - Dernière mise à jour le 10 août 2023 à 10h14
Les artistes du mois de mars de l’espace muséal
Le pavillon M outre être un lieu de rencontres et également un espace d’expositions. En ce mois de mars, le public pourra découvrir trois artistes de renom.
Le plasticien Ben Colibri
« L’art à l’état brut ».
Peinture à l’huile, acrylique, pigments, graisse de liposuccion, Ben Colibri à travers ses nombreuses performances interpelle et choque le spectateur dans un seul but : « donner des claques au monde non pour l’assommer, mais pour le réveiller ».
Né en 1971 à Marseille, Benoit Maurin-Ducolibri tient de son grand-père la passion pour l’art pictural. Ce diplômé de l’école des Beaux-Arts de Luminy transmet à travers ses créations l’expression de ses idées sur la partie « visible » du monde, sur « ce que l’on nous donne à voir et malheureusement … ce n’est pas très beau… »
L’artiste peint les aberrations du monde qui se reflètent sur ses toiles parfois dures mais dont il en ressort une grande fragilité. Une volonté de traiter l’actualité de façon pérenne. « Je suis un grand reporter de l’art à la différence près que contrairement à l’information, l’art ne disparaît jamais ».
L’artiste peintre Michel Hergibo
« Esprit et matière ».
Michel Hergibo a gardé des classiques le goût des compositions sévères.
A l’écart des tendances éphémères et des modes, il démontre que tout est relié dans la nature, tout est passage. Le peintre utilise des techniques anciennes de travail à base de pigments et de médiums qu’il crée lui même. « Je dose le degré de présence de la figuration dans une peinture en fonction des résultats que je me suis fixé. Je souhaite obtenir un équilibre entre ce qu’elle montre, suggère et cache. » Enseignant en peinture et histoire à l’école des Beaux-Arts d’Auxerre pendant 30 ans, il expose en parallèle dans des galeries parisiennes qui confèrent à ses œuvres un rayonnement national et international. L’artiste s’installe dans le midi pour approfondir ses techniques autour du travail de la lumière. Ses créations sont désormais exposées dans toute la région Paca et principalement à Sophia-Antipolis.
La Photographe Elisabeth MONTAGNIER
« Les trois éléments »
« Booster la couleur c’est donner de la joie et plus encore de la vie à la réalité ».
Elisabeth Montagnier emmène le spectateur dans un monde du onirique. Colorées, ses photos sèment le doute dans l’esprit du public. Fiction ou réalité ? Pour cela, elle à un secret. Elle chine des petits objets en plastique, prépare ses décors et crée une mise en scène pour ne pas retravailler ses photos, juste en faire ressortir les couleurs. Il s’agit d’un travail sans montage après la prise de vue. Dans le cadre de ses études à l’école des Beaux-Arts de Marseille, elle se spécialise en communication visuelle et audiovisuelle et devient photographe de presse développant la technique du cadrage rapide. Pour développer son esprit de mise en scène et de recherche de la perfection, Elle s’oriente vers la photographie publicitaire. Ce poste lui permet de travailler sur la maîtrise du sujet. Son talent attire l’attention de nombreux galeristes qui lui permettent d’exporter son travail à l’international. Ses œuvres sont exposées à la galerie David Pluskwa Art Contemporain à Marseille.
