Publié le 5 juin 2021 à 15h59 - Dernière mise à jour le 8 juin 2023 à 19h45
«C’est un accord historique», selon le ministre français des Finances, Bruno Le Maire. Les pays du G7, réunissant les pays les plus riches de la planète, se sont engagés sur l’objectif d’un taux d’impôt minimal mondial sur les sociétés d’«au moins 15%», d’après un communiqué commun, publié ce samedi 5 juin, à l’issue d’une réunion de deux jours à Londres. Le texte mentionne aussi l’engagement envers une meilleure répartition des droits d’imposer les bénéfices des grandes multinationales, principalement numériques et américaines.
Le taux de 15% est un point de départ
Bruno Le maire a estimé que la France avait eu «gain de cause» dans son combat contre «l’évasion et l’optimisation fiscales». «Dans les mois qui viennent, nous allons nous battre pour que ce taux d’imposition minimale à l’impôt sur les sociétés soit le plus élevé possible», a ajouté le ministre des Finances, estimant que le taux de 15% était «un point de départ».
Le compromis trouvé entre le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, les États-Unis et le Canada en vue d’une réforme mondiale de la fiscalité envoie une impulsion importante pour la réunion du G20 qui se tiendra en juillet, à Venise, où un accord plus concret est attendu.
A.C.