Publié le 8 septembre 2013 à 19h42 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h48
Le président de MPM, Eugène Caselli présent ce samedi 7 septembre, lors de la table ronde sur la sécurité organisée en préfecture, rappelle le contenu de son intervention. « J’ai fait trois propositions concrètes afin que « ce pacte national » ne se résume pas une belle photo dans les journaux. » Il rappelle : « La première c’est ce que cette réunion puisse s’ouvrir à la société civile et au monde de l’entreprise, aux associations, aux CIQ, aux gens qui font Marseille, qui travaillent à Marseille, qui créent de l’activité et du dynamisme à Marseille. Ils ont trop longtemps été laissés à l’écart de la sphère publique. Or c’est avec leur contribution que nous obtiendrons les meilleurs résultats. Si l’on ne veut pas que cette réunion soit une réunion pour rien, il faut aller dans ce sens.
Ma deuxième proposition est que l’on institue à Marseille des zones socialement prioritaires. La sécurité des quartiers sud ne passera que par le développement des quartiers nord. Il faut faire venir des capitaux privés dans ces quartiers fragiles. Les entreprises qui s’engageraient à embaucher des jeunes bénéficieraient d’une véritable défiscalisation. »
Et enfin il maintient que « le nombre de policiers municipaux est insuffisant, malgré les recrutements annoncés, nous devons pouvoir compter comme à Lyon ou à Nice sur un policier municipal pour mille habitants. Il faut 800 policiers municipaux dans la 2e ville de France. Marseille doit se donner ses propres moyens de lutter contre la violence même si l’État l’aide de son côté. Pour que ce pacte réussisse, je dis : « Marseille, aide toi et Paris t’aidera ».