Publié le 18 juin 2014 à 23h30 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h44
J’ai dessiné dans le bidonville de la Parette depuis 1 an et, aujourd’hui c’est devant un cordon de CRS que j’ai dessiné. Ce bidonville, si ce n’était pas un 4 étoiles, disposait de toilettes sèches qu’une association d’architectes bénévoles avait installé, d’un point d’eau, d’une «Cabane pour tous» construite par Artriballe et les habitants du bidonville. Adultes et enfants y venaient pour prendre des cours de Français ou participer aux ateliers d’art plastique. Un travail d’insertion y était mené qui est mis à mal par cette expulsion. De plus, ils ne dérangeaient personne, ce terrain n’avait pas de voisins immédiats.
Sa destruction est un drame et les plus fragiles se retrouvent dans une situation plus précaire encore.