Après trois victoires consécutives, les Olympiens réduits à dix après l’expulsion de Cornelius, s’inclinent lourdement en Bourgogne avec des décisions de la VAR défavorables.
Ce matin, il y a deux analyses différentes de ce match. Après trente minutes d’un jeu lénifiant et ronronnant qui voyait les Marseillais dominaient avec la possession du ballon et du déchet technique, un centre de Merlin touchait le bas du poteau de Donovan Leon, le bon gardien de but auxerrois. Un débordement de Perrin sur le côté droit de la défense de l’OM se concluait par une belle frappe enroulée qui laissait Geronimo Rulli sans réaction (34e).
Penalty « oublié »
Après avoir dribblé plusieurs adversaires, Quentin Merlin était fauché dans la surface de vérité. Le pénalty flagrant n’était pas signalé par la VAR à l’arbitre central, Jeremy Stinat, dont la désignation par la LFP pour arbitrer ce match après les incidents à la fin d’OM-Lille en coupe de France était douteuse. La VAR refusait un deuxième but à l’AJ Auxerre et refusait aussi le but de l’égalisation à Gouiri (50e) pour une position de Hors-jeu de Luis Henrique pas évidente au vu des images sur DAZN. Amine Gouiri n’avait pas la même réussite que face à Saint- Étienne et échouait sur Leon quatre minutes plus tard.
Expulsion sévère de Cornelius
Le tournant du match survenait quand le Canadien Derek Cornelius qui avait déjà été averti en première mi-temps, recevait un deuxième avertissement sévère qui lui indiquait la direction des vestiaires. À dix contre onze l’OM concédait un penalty et un troisième but réussi par Jubal.
Certes, au coup de sifflet final, l’international danois Pierre-Émile Hojbjerg estimait sur DAZN que « le carton rouge change toujours le match mais aujourd’hui, c’était insuffisant, c’est très simple. Il faut encore travailler.» On peut cependant s’interroger sur la désignation par la commission des arbitres de Jeremy Stinat qui a un contentieux avec l’OM et Mehdi Benatia depuis les incidents survenus à la fin du match OM-Lille en coupe de France. L’affaire est toujours en cours d’instruction après l’appel de l’OM à la suite des sanctions sévères reçus par Benatia. Les décisions de l’arbitre ont été pendant quatre-vingt dix minutes plutôt partisanes et partiales en faveur des Auxerrois.
L’OM a une semaine pour digérer cet échec, se remettre la tête à l’endroit et bien préparer les réceptions de Nantes le 2 mars et de Lens le 8 mars à l’Orange Vélodrome avec six points à prendre avant d’aller au Parc des Princes le 16 mars…
Gilbert DULAC