Publié le 23 janvier 2022 à 10h16 - Dernière mise à jour le 4 novembre 2022 à 12h27
Un penalty de Payet et un but de Bankambu offrent trois points précieux aux Olympiens.
Le scénario du match aller était encore dans les têtes. En septembre, l’OM battu (3-2), s’était cassé les dents sur une équipe lensoise efficace en contres et réaliste en attaque. Alors que l’on pouvait craindre le pire pour les joueurs de Jorge Sampaoli face à des joueurs comme Kakuta et Fofana, la maîtrise technique et tactique était marseillaise au stade Bollaert-Delelis. Avec un 5-4-1, l’OM a privé les Lensois d’espaces sur les côtés, au milieu et en attaque. En s’imposant à Lens, les Olympiens signent leur cinquième victoire consécutive à l’extérieur sans prendre de but. Un bon travail défensif de Saliba empêchait Fofana de se présenter devant Pau Lopez. Cengiz Under voyait sa frappe bloquée par Farinez. Un tir puissant de Rongier touchait la barre transversale, le dos du gardien de but et la barre ! C’était presque un but gag. L’OM dominait, Lens subissait et craquait dix minutes avant la pause. Une faute sur Guendouzi était sanctionnée par un penalty que Dimitri Payet transformait. Le Réunionnais, auteur de huit passes décisives, a inscrit son huitième but de la saison et son quatre-vingt-quinzième en Ligue 1. Pau Lopez était vigilant sur une action de Sotoca.
Bakambu entre et marque
Malgré une entame de deuxième période laborieuse, l’OM reprenait sa domination. Entré en jeu dans le dernier quart d’heure, Cédric Bakambu, le nouvel avant-centre, récupérait une ouverture de Guendouzi et doublait le score d’un tir croisé. Le coaching de Sampaoli était gagnant, l’OM pouvait quitter le stade avec le sentiment du devoir accompli et du travail bien fait.
Au micro de Canal + en direct, Cédric Bakambu confiait sa joie après ses débuts réussis : «Franchement top, je rentre et j’ai l’opportunité d’être décisif. Il faut souligner le bon travail de l’équipe. On a été sérieux dès la première minute et je suis très content de ces trois points. On a une bonne assise défensive, une bonne possession, ça laisse la place aux attaquants pour être décisifs. On a eu une semaine complète pour travailler. Le coach a donné les consignes, on n’a eu qu’à les appliquer.»
Gilbert DULAC
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