Publié le 21 mars 2021 à 10h31 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 15h32
Après avoir fait illusion en première mi-temps, les joueurs de Jorge Sampaoli ont été logiquement battus par des Niçois efficaces en attaque.
Net et sans bavure. C’est le moins que l’on puisse dire et écrire à la fin des quatre-vingt-dix minutes de ce derby de la Méditerranée qui a tourné à l’avantage des Azuréens. Les petits progrès vus au bout des succès face à Rennes et contre Brest ont été balayés à l’Allianz Riviera où l’OM aurait pu jouer jusqu’au bout de la nuit sans marquer le moindre but. La faute à de la maladresse dans la surface de vérité et à un gardien de but qui a bien fait son travail. «On a abandonné notre philosophie de jeu», estimait Sampaoli calme et réaliste face à la presse. «En seconde période, on n’était pas là », soulignait Alvaro Gonzalez qui ne se dérobe pas et remplacé par Khaoui en deuxième mi-temps.
L’OM buvait le calice jusqu’à la lie en concédant un troisième but inscrit par Claude Maurice
En défense, Leonardo Balerdi a laissé Kephren Thuram, le deuxième fils de Lilian, libre de tout marquage sur le premier but. Et il a fait une faute technique en perdant le ballon face à Gouiri qui a marqué le deuxième but niçois. L’absence de Boubacar Kamara suspendu était un handicap au coup d’envoi mais elle ne peut pas expliquer l’échec d’Olivier Ntcham dominé et hors sujet au milieu de terrain. En attaque, Thauvin a manqué de précision dans ses actions. Quant à Payet, sa relation avec Milik isolé n’a pas fonctionné. Malgré un but refusé de Benedetto pour hors-jeu après l’intervention du VAR, l’OM buvait le calice jusqu’à la lie en concédant un troisième but inscrit par Claude Maurice. Jorge Sampaoli a deux semaines pour remettre les têtes des Olympiens à l’endroit et réparer les dégâts de cette défaite qui fait mal. Prochain match, dimanche 4 avril, jour de Pâques à l’Orange Vélodrome, contre Dijon la lanterne rouge à 21 heures.
Gilbert DULAC