Publié le 29 octobre 2018 à 13h32 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 19h09
C’est bien connu, avec des si on pourrait changer la face du monde et refaire l’Histoire. Vingt-quatre heures après, on peut faire et refaire le match cent fois, le constat est terrible : l’OM s’est encore incliné face au PSG. La bonne volonté et le cœur n’ont pas suffi. Alors qu’ils avaient réalisé une première mi-temps correcte face à des Parisiens favoris malgré les absences de Thiago Silva et de Cavani, l’entrée en jeu de Mbappé, remplaçant au coup d’envoi, a été fatale aux Marseillais. Une perte de balle dans le camp parisien offrait un ballon de but au Champion du Monde pour prendre de vitesse la défense olympienne et battre Mandanda d’un tir croisé. Dans le temps additionnel, Draxler corsait l’addition en inscrivant un second but. «On n’a pas à rougir de cette défaite», soulignait Adil Rami à la fin du match. «On a montré un visage conquérant», estimait Dimitri Payet. Certes, ces déclarations sont estimables mais elles ne masquent pas les difficultés et les limites de l’équipe qui a perdu deux matches de haut niveau dans la semaine. La blessure de Rolando n’explique pas le manque de rigueur et les fautes de marquage en défense depuis le début du championnat. L’absence d’un buteur diminue les capacités offensives de l’équipe. Expulsé par l’arbitre pour avoir contesté un but refusé à l’OM, Rudi Garcia pense que «le score n’est pas logique». En football, on ne retient hélas que le score à la fin du match !
Gilbert DULAC