Ligue 1. OM 0 – Toulouse 0 : Triste et inquiétant 

Avant d’aller défier jeudi à Amsterdam l’Ajax en Ligue Europa, les Olympiens ne se sont pas rassurés en perdant deux points à l’Orange Vélodrome contre des Toulousains vaillants.

OM-Toulouse au Stade Vélodrome
Valentin Rongier n’a pas réussi à dominer les milieux de terrain toulousains (Photo Laurent Saccomano/Wallis.fr)

 

 Il y avait le tribunal des flagrants délires, émission de radio satirique diffusée sur France Inter au début des années quatre-vingt avec Claude Villers, Pierre Desproges et Luis Rego.  Il y a aujourd’hui à l’Orange Vélodrome le tribunal des Ultras, situé dans le virage Nord du stade, où comparaissent sous les insultes et les sifflets les joueurs convoqués après un mauvais résultat.  Hier, après s’être présentés devant les Winers du virage Sud, les Olympiens ont traversé le terrain pour se tenir debout devant la « vox populi ». Cette scène qui n’existait pas au début des années deux mille est devenue une habitude. Penauds, les têtes basses, les joueurs ont entendu sans réagir la déception et la frustration de leurs supporters en colère. Certes, mais les premiers déçus et frustrés, ce sont les joueurs. Sincères, Pau Lopez et Chancel Mbemba ont répondu aux questions des journalistes en soulignant selon le gardien de but espagnol qu’«il faut comprendre ce que nous demande le coach avec et sans ballon.» Il serait temps après cinq matchs en championnat et deux en coupe d’Europe, que les coéquipiers de Valentin Rongier assimilent le système de jeu  de Marcelino, différent de celui de Tudor. Les Olympiens auraient pu jouer jusqu’au bout de la nuit sans trouver le chemin des filets toulousains. Il y avait toujours un pied, une jambe ou le poteau pour repousser les situations de but marseillaises. 

OM-Toulouse 2023 17/09/23 Stade Vélodrome
Vitinha a échoué face au but adverse (Photo Laurent Saccomano/Wallis.fr)

 Une série de matchs difficiles

 Car après avoir reçu Toulouse, l’OM sera jeudi prochain à Amsterdam pour son premier match en Ligue Europa. Puis dimanche, direction Paris pour « le Classico ». Une semaine plus tard, voyage en Principauté Monégasque et retour à Marseille pour recevoir Brighton et Le Havre. Une série de cinq matchs qu’il faut bien négocier sous peine d’entendre et de lire le mot crise à l’OM.

 Gilbert DULAC

Articles similaires

Aller au contenu principal