Publié le 9 octobre 2022 à 9h09 - Dernière mise à jour le 11 juin 2023 à 18h03
Malgré le 100e but de Payet dans sa carrière, les Olympiens s’inclinent contre la lanterne rouge du championnat.
Une défaite n’arrive jamais au bon moment. Celle subie par les coéquipiers de Dimitri Payet, qui retrouvait son brassard de capitaine, semblait peu envisageable. Devant 63 000 spectateurs impatients d’encourager leur équipe qui s’est relancée en Ligue des Champions mardi dernier, les joueurs d’Igor Tudor ont déçu les plus convaincus d’une victoire prévisible. L’entraîneur croate n’est pas un comique. Il ne va pas prendre des gants pour analyser dans le vestiaire la faible prestation de son équipe.
Face à la presse et au micro d’Amazon Prime, Tudor a déclaré «ne pas avoir senti l’envie de vouloir gagner. On n’a joué que quinze minutes», soulignait le coach l’air grave. Les murs du centre d’entraînement de la Commanderie vont certainement trembler.
Fatigue ou suffisance
Peut-on expliquer cet échec par la fatigue cumulée des matchs qui s’enchaînent tous les trois-quatre jours ? Certes la Ligue des Champions exige beaucoup d’efforts physiques et mentaux mais les joueurs sont préparés. Mercredi prochain, direction Lisbonne pour le match retour et dimanche prochain déplacement à Paris pour le Classico. Toujours est-il que l’AC Ajaccio a joué sans complexe et n’a pas volé son deuxième succès de la saison. Malgré l’ouverture du score par Payet sur penalty au quart d’heure de jeu, Moussiti-Oko égalisait dix minutes après. Deux minutes après la reprise du jeu en deuxième mi-temps, un but de Balerdi contre son camp offrait les trois points aux Corses qui n’en demandaient pas tant. Malgré les efforts désordonnés de l’OM, le score n’évoluait pas. Il faudra vite réparer les maux de tête provoqués par cette défaite avant d’aller à Lisbonne et à Paris pour une semaine pleine d’émotions.
Gilbert DULAC
