Alors qu’ils menaient (1-0) jusqu’à la 87e minute de jeu, les Olympiens concèdent l’égalisation au terme d’un match mal arbitré qu’ils auraient pu perdre sans les arrêts décisifs de Geronimo Rulli.
Quel était le point commun entre Roberto De Zerbi et Bruno Genesio hier soir face à la presse ? Ils ont estimé justement que l’arbitre Willy Delajod n’a pas été au niveau. Pour l’entraîneur italien, « l’arbitre n’a pas fait un bon match, il n’a jamais eu le match en main». L’homme au sifflet a joué avec les nerfs des deux équipes en prenant des décisions incohérentes et en n’accordant surtout pas au moins un penalty à l’OM pour des fautes sur Hojbjerg et Rowe. On est aussi en droit de se demander ce que faisaient les deux arbitres à la VAR. Au coup d’envoi du match à 17 heures, est-ce qu’ils prenaient le thé, le café ou déjà l’apéro ? On attend un éventuel communiqué de la Direction Technique de l’arbitrage, événement rare pendant une saison, car les arbitres sont rarement désavoués par leurs supérieurs. Quand on analyse l’arbitrage de Willy Delajod qui est sorti du terrain escorté, on comprend pourquoi il y a seulement deux arbitres français retenus par l’UEFA et la FIFA pour diriger les matche internationaux. Clément Turpin et François Letexier sont les meilleurs arbitres français, les autres sont très moyens.
Super Rulli
En recrutant l’Argentin Geronimo Rulli, les dirigeants ont fait un bon choix. Le champion du monde argentin a multiplié les parades et les arrêts décisifs. Pau Lopez, qui a gardé les buts de l’OM pendant trois saisons, aurait au moins concédé deux buts en première mi-temps. Les Lillois qui avaient joué mercredi en Ligue des Champions, n’avaient pas dans la tête et les jambes, les efforts de ce match. Ils ont démontré qu’ils ont les qualités d’un prétendant au titre de champion de France avec des joueurs comme l’avant-centre canadien Jonathan David, les Scandinaves Haraldsson et Gudmundsson et le Kosovar Edon Zhegrova. Après avoir subi la domination des Lillois pendant les quinze premières minutes de jeu, les Olympiens ouvraient le score par Quentin Merlin (17e). Les joueurs de Roberto De Zerbi tenaient les trois points de la victoire jusqu’à la quatre-vingt septième minute de jeu et l’égalisation de Diakité. L’OM terminait le match à dix après le carton rouge direct reçu par Pol LIrola.
Après le match nul de Monaco à Reims (0-0), les Marseillais conservent la deuxième place grâce à une meilleure différence de buts. Ils termineront l’année dimanche prochain à Saint-Étienne pour les trente-deuxième finale de la Coupe de France.
Gilbert DULAC