Ligue 1. OM 1 – Metz 1: Maintenant, la crise est officielle   

Incapables de battre le seizième du championnat qui restait sur sept défaites consécutives, les Olympiens enchaînent un cinquième match en championnat sans victoire et quittent la pelouse sous les sifflets du public. Déçu, Gattuso reconnaît qu’«on peut parler de mini crise».

Destimed Fares Moumbagna
Premier match et un but pour Fares Moumbagna qui a réussi son premier match au Vélodrome (Photo Laurent Saccomano/Wallis.fr)

 Dans quel état d’esprit et quelle sera l’ambiance au sein du groupe, quand les Marseillais vont arriver à Hambourg mercredi prochain, veille du match contre Donetsk en barrage aller des huitièmes de finale de la Ligue Europa ? Seront-ils abattus ou animés par le désir de se révolter et de gagner enfin un match ? Car le temps commence à être long depuis le 17 décembre, date du dernier succès de l’OM en Ligue 1 contre Clermont au Vélodrome (2-1). Après Strasbourg (1-1), Monaco (2-2) et Metz hier soir, les adversaires quittent la pelouse marseillaise avec le sourire. Ajoutons à ces trois échecs la défaite à Lyon (1-0) et l’élimination à Rennes en Coupe de France, le bilan est négatif et provoque des maux de tête chez les supporters les plus fidèles. Alors, est-ce la faute à la malchance ou à la maladresse des joueurs ? On peut dire les deux.

 La VAR défavorable

Il est d’usage de dire à chaque fin de saison que l’arbitrage s’équilibre pour une équipe entre les décisions favorables et défavorables. Hier soir, la VAR a contribué à l’exclusion de Samuel Gigot quand les deux arbitres qui sont devant les écrans ont estimé que le capitaine de l’OM était le dernier défenseur en faisant une faute sur l’attaquant messin qui allait vers le but. La VAR (l’assistance vidéo à l’arbitrage) aurait pu aussi inciter Hakim Ben El Hadj, l’arbitre principal, à siffler un penalty après une faute sur Fares Moumbagna en première mi-temps. N’oublions pas aussi le but refusé à Iliman Ndiaye par l’arbitre.

 Cinq minutes  de bonheur

Destimed OM VS METZ
Un but et cinq minutes de bonheur pour l’OM avant l’égalisation messine (Photo Laurent Saccomano/Wallis.fr)

Titularisé à Lyon à son retour de Côte d’Ivoire où il a joué avec le Maroc la CAN, Azzedine Ounahi avait été au niveau de l’équipe au Groupama Stadium, c’est à dire mauvais. Hier soir, il a «mangé la feuille de match» en ratant trois occasions de but qui auraient changé la suite des événements. Après l’ouverture du score par le Camerounais Fares Moumbagna (56e) sur une passe décisive de Quentin Merlin, deux recrues du Mercato hivernal; Metz égalisait sur un coup de tête de Udol (61e). Le bonheur et le plaisir pour le public de voir son équipe mener au score n’a duré que cinq minutes avant de trembler avec la peur de concéder un but et de perdre ce match.  On ne peut pas reprocher aux Olympiens un manque de combativité et de solidarité pendant quatre-vingt-dix minutes. Il a encore manqué de la précision et de la justesse technique dans le dernier geste face au but. Il est urgent que Ndiaye marque des buts et que les autres attaquants fassent claquer les filets adverses. À commencer jeudi prochain à Hambourg en Ligue Europa et dimanche prochain à Brest en Ligue 1.

 Gilbert DULAC

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