Publié le 7 novembre 2021 à 21h27 - Dernière mise à jour le 2 novembre 2022 à 18h08
Malgré une supériorité numérique en deuxième mi-temps, les Olympiens laborieux perdent deux points face à des Messins sans complexes
Il y a des matchs qu’il est préférable de vite oublier. Celui disputé à l’Orange Vélodrome devant 61 000 spectateurs, entre l’OM et le FC Metz dix-neuvième au classement, ne restera pas dans les annales du club. Est-ce que les joueurs de Jorge Sampaoli, suspendu pour ce match, avaient les jambes lourdes et la tête encore à la Ligue Europa ? Pendant les quatre-vingt-dix minutes du temps réglementaire et les neuf minutes de temps additionnel, ils ont été incapables de forcer le verrou de la défense messine. Manque de justesse technique, passes et transitions mal assurées, tirs non cadrés, maladresses face au but adverse ; tout le registre du mauvais footballeur était flagrant malgré les encouragements du public. Dimitri Payet aurait pu ouvrir le score en première mi-temps mais sa frappe puissante se fracassait sur la barre transversale des buts gardés par Alexandre Oukidja. Le facteur chance penchait vers les Olympiens. Deux tirs messins touchaient le poteau et un but était refusé pour hors jeu.
Retour réussi pour Mandanda
La surprise à l’annonce de la composition des équipes était la titularisation de Steve Mandanda. « El fenomeno », toujours aussi populaire et apprécié par les supporters, a réussi son retour. Il a eu des réflexes décisifs devant les attaquants messins souvent maladroits. Malgré l’exclusion de Jemerson, coupable d’une vilaine faute sur Payet, l’OM ne trouvait pas la solution offensive. Les Marseillais ont disputé leur septième match en vingt-et-un jours. La trêve internationale est la bienvenue pour se reposer et récupérer avant d’entamer un nouveau marathon jusqu’à la coupure de Noël. Il y a parfois des matchs qu’il faut savoir ne pas perdre à défaut de ne pas savoir les gagner. C’était le cas contre Metz.
Gilbert DULAC