Publié le 1 avril 2023 à 9h26 - Dernière mise à jour le 31 mai 2023 à 17h15
Tenu en échec par une bonne équipe montpelliéraine, les joueurs d’Igor Tudor sont toujours deuxième en attendant Rennes-Lens ce soir.
Quel est le point commun entre Frédéric Antonetti et Michel Der Zakarian ? Ils peuvent avoir des regrets car leur équipe aurait pu s’imposer à l’Orange Vélodrome. Le 12 mars, Strasbourg partageait le point du match nul avec les Marseillais dont la défense craquait en deux minutes. Les Alsaciens dominaient la fin du match et auraient pu prendre trois points à Marseille. Hier soir, les Montpelliérains ont imposé leur jeu basé sur la vitesse et les qualités techniques de leurs attaquants contre des Olympiens en manque d’inspiration et dominés physiquement. Avec un peu plus d’application et de précision dans le dernier geste, les coéquipiers de Teji Savanier pouvaient prendre les trois points de ce court déplacement. Il faut dire objectivement qu’un succès des Héraultais n’aurait pas été scandaleux.
Une première mi-temps laborieuse
En alignant Khazri et Nordin en attaque soutenus par Wahi et Teji Savanier métronome du milieu de terrain, Michel Der Zakarian démontrait en direct devant les caméras de Prime Vidéo, que son équipe n’était pas venue pour subir mais pour gagner. Et c’est logiquement que Nordin servi par Wahi ouvrait le score en battant Ruben Blanco d’un tir puissant au ras de la pelouse. Les Olympiens avaient trop de déchets techniques dans leur jeu pour se relancer. Ils étaient aussi dominés dans l’impact physique. Il a fallu un penalty accordé pour une main de Sakho par l’arbitre, après le visionnage de la VAR pour que Guendouzi égalise. La deuxième mi-temps n’était pas ennuyeuse. Chaque équipe était capable de marquer le but décisif mais les défenses étaient plus efficaces que les attaques. Malgré les entrées en jeu de Cengiz Under et de Dimitri Payet, l’OM ne parvenait pas à faire sauter le verrou montpelliérain. Dimanche prochain, il faudra prendre les trois points à Lorient pour rester dans la course à la qualification en Ligue des Champions.
Gilbert DULAC