Menés (1-0) jusqu’à la 53e minute de jeu, les Olympiens s’imposent et prennent la deuxième place du classement grâce à un penalty de l’attaquant anglais à la 89e minute.
Les cinq minutes de temps additionnel étaient comme une éternité pour les joueurs, le staff et les 60 000 spectateurs de l’Orange Vélodrome. Est-ce que les joueurs de Roberto De Zerbi étaient capables de tenir ce maigre avantage d’un but ou pouvaient-ils craquer en pensant aux trois points d’une victoire qui se précisait ? En décidant de tirer le penalty accordé par l’arbitre Clément Turpin, Mason Greenwood, souvent justement critiqué pour ses prestations décevantes au Vélodrome, ne s’est pas dérobé. Il a pris ses responsabilités malgré la pression qui l’entourait.
Le match contre Nice, le 14 septembre, était l’unique succès des Marseillais (2-0) cette saison à domicile. Reims et Angers avaient pris un point alors que Paris et Auxerre avaient quitté le Boulevard Michelet avec trois points.
Coup d’envoi de Paulo Cesar
Le coup d’envoi fictif du match était donné par le Brésilien Paulo Cesar, Champion du monde en 1970 avec Pelé et Olympien avec Jairzinho pendant la saison 1974-1975. Après cette séquence nostalgique, la première mi-temps était à l’avantage des Monégasques qui ouvraient le score par Golovin (41e). Ce but confirmait la domination de l’AS Monaco qui donnait le tournis à la défense et au milieu de l’OM avec les attaques du Russe, d’Akliouche et de Ben Seghir. L’événement insolite des quarante-cinq premières minutes était la sortie sur blessure d’un arbitre assistant. Victime d’un tacle glissé dans le jeu du monégasque Vanderson, il était remplacé par le quatrième arbitre.
Luis Henrique relance l’OM
Le jeu est fait de fautes. Les défenseurs monégasques en ont fait deux dont les Olympiens ont profité. Une mésentente entre Salisu et Majecki, le gardien de but polonais de l’ASM, faisait le bonheur de Luis Henrique qui poussait le ballon de la tête au fond des filets. L’avant-bras de Mavissa dans la surface de réparation offrait le penalty réussi par Greenwood. « Il y avait un blocage mental au Vélodrome », déclarait De Zerbi face à la presse. Après le déplacement à Saint-Étienne dimanche prochain, Il faudra confirmer ce déblocage le 14 décembre face à Lille.
Gilbert DULAC