Après avoir ouvert le score par Amine Harit en première mi-temps, les Olympiens concèdent deux buts en quatre minutes puis égalisent grâce à Mason Greenwood.
Roberto De Zerbi a du pain sur la planche. Son OM version 2024-2025 doit effectuer plusieurs réglages dans les lignes de jeu, avant d’être complémentaire et efficace dans la dernière passe et le dernier geste vers le but adverse.
Il y avait comme un goût d’inachevé pour le public de l’Orange Vélodrome, à guichets fermés au coup d’envoi. Cet OM est, comme son prédécesseur du dernier exercice, capable du meilleur comme du pire. Le meilleur, c’était la première mi-temps et les vingt dernières minutes de la deuxième période, et le pire ont été les vingt-cinq premières minutes de la deuxième mi-temps. Ce passage à vide ou ce « black-out » comme l’a qualifié De Zerbi, a fait le bonheur des Rémois qui n’en demandaient pas tant. Akieme (51e) et Fofana (55e) refroidissaient l’ambiance du stade qui doutait de la capacité de ses protégés à prendre au moins un point contre des Champenois jouant sans complexe.
Wahi « mange » la feuille de match
Après une saison décevante à Lens malgré douze buts à son crédit, le doute poursuit toujours Elye Wahi maladroit face au but. Ainsi, il a gâché deux belles occasions qui auraient permis à l’OM d’aller aux vestiaires à la pause avec au moins un but d’avance. Remplacé par Jonathan Rowe, dernière recrue du Mercato marseillais, il a quitté la pelouse sous les sifflets. Le tir de l’ex-attaquant de Norwich touchait le bas du poteau, le ballon était mal renvoyé par la défense rémoise et arrivait dans les pieds de Merlin qui centrait pour la tête de Mason Greenwood qui égalisait.
Face à la presse, Roberto De Zerbi reconnaissait qu’il était « déçu et énervé». «On a joué seulement soixante-dix minutes. Je ne sais pas pourquoi. La prestation en première période et lors des vingt dernières minutes a été très bonne », estimait le technicien lombard.
Avant d’aller à Toulouse, la semaine sera studieuse à la Commanderie car il ne faudrait pas que le laxisme en défense et le manque d’efficacité en attaque se répètent sous peine de désillusion.
Gilbert DULAC