Publié le 27 septembre 2018 à 11h49 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 19h00
Il restait deux minutes à jouer dans le temps additionnel lorsque Valère Germain récupérait un centre de Hiroki Sakai et inscrivait le troisième but marseillais. Le public qui allait quitter l’Orange Vélodrome déçu après l’égalisation strasbourgeoise, laissait éclater sa joie. «On s’est arraché pour gagner», déclarait Germain. Que ce fut laborieux en effet face à une équipe alsacienne certes volontaire et généreuse mais limitée. «On s’est sabordé. Sur les quatre-vingt-dix minutes, on fait un super match mais c’est rageant. Le relâchement dans le temps additionnel est fatal», précisait Thierry Laurey, l’entraîneur de Strasbourg qui contestait le penalty accordé à l’OM pour une faute sur Thauvin. Les affaires étaient plutôt mal engagées pour les coéquipiers de Dimitri Payet qui concédaient un but inscrit par Lala «sur la seule incursion de Strasbourg dans notre camp», selon Rudi Garcia. Heureusement Payet remettait l’OM dans le match en égalisant sur penalty avant que Morgan Sanson donne l’avantage aux olympiens à quelques minutes de la mi-temps. Les Marseillais se retrouvaient réduits à dix après l’expulsion de Jordan Amavi. «On a évolué à dix pendant quarante minutes. Nous avons eu un sursaut d’orgueil et la force de caractère pour remporter ce match qui est à l’image de notre début de saison. On doit faire mieux sur la plan défensif», soulignait Rudi Garcia qui estime que «Valère Germain est altruiste et généreux». Quant à Steve Mandanda qui effectuait son retour dans les buts après cinq semaines d’absence, il pense qu’«il y a pas mal de choses à rectifier». C’est le moins que l’on puisse dire avant un déplacement difficile, dimanche soir, à Lille qui partage la deuxième place au classement avec l’OM.
Gilbert DULAC