Ligue 1 – PSG 4 – OM 0 : Une grosse gifle

Sévèrement battus au Parc des Princes, les Olympiens avaient trop de lacunes pour être au niveau de ce Classico dominé par les Parisiens.

Ligue 1 - PSG 4 - OM 0: Une grosse gifle
Pau Lopez a passé une très mauvaise soirée au Parc des Princes (Photo archives Laurent Saccomano/ Wallis.fr)

 

Quelle que soit, la marque du paracetamol choisi par les Marseillais hier soir, il faut leur souhaiter qu’il fasse encore effet ce matin. Car les joueurs de Jacques Abardonado doivent encore avoir mal à la tête au réveil. Les fidèles supporters de l’OM ont assisté à un match à sens unique devant leur télévision. Avec ce sentiment d’impuissance de leur équipe face à l’armada parisienne.

 

Abardonado : « l’équipe a manqué de caractère »

 

Premier à s’exprimer devant Prime Video, Samuel Gigot n’a pas cherché d’excuses après cette débâcle. « Je pense qu’on a manqué un peu de couilles, tous ensemble. C’est une période difficile mais on va se relever. », déclarait l’Avignonnais.  Face à la presse, Pancho Abardonado estimait que « l’équipe avait manqué de caractère.» C’est le moins que l’on puisse dire quand on a suivi ce match à sens unique. Les Olympiens ont subi la domination des Parisiens, maîtres du terrain tactiquement et dominateurs physiquement. On pouvait presque voir le scénario du match contre le Panathinaïkos à Athènes où l’OM fut dominé pendant quatre vingt-dix minutes. La seule éclaircie marseillaise de cette soirée noire à Paris fut la reprise de la tête de Vitinha sur la barre transversale après un centre de Clauss (22e). Menés (1-0) après six minutes de jeu à la suite d’un coup franc généreux accordé par l’arbitre Willy Delajod, l’OM entamait le match de la pire des façons. Hakimi se faisait un plaisir d’ouvrir le score et les Olympiens couraient en vain après le score. Kolo Muani doublait l’avance du PSG avant la mi-temps après une frappe d’Hakimi qui tapait le bas du poteau. Gonzalo Ramos achevait le supplice des Marseillais avec deux buts (47e et 89e).

 Quelles décisions  à venir ?

 « Et maintenant, que vais-je faire ? » chantait Gilbert Becaud en 1961.  Que va faire et surtout que va décider Pablo Longoria toujours président dans ce marasme ? L’intérim de Jacques Abardonado va-t-il continuer ?

Beaucoup de questions sans réponses au début de cette semaine qui sera longue avant d’aller à Monaco samedi soir. 

 Gilbert DULAC

 

 

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