Publié le 18 février 2022 à 12h18 - Dernière mise à jour le 4 novembre 2022 à 15h23
«Un seul être vous manque et tout est dépeuplé», écrivait Alphonse de La Martine. Au football, sans buteur, on ne peut pas gagner un match. Le buteur marseillais s’appelle Arkadiusz Milik.
En marquant deux buts en trois minutes en première mi-temps, l’avant-centre polonais a permis à l’OM de se donner un peu d’air dans un match dominé par une bonne équipe azerbaïdjanaise. «Nous avons été dépassés », déclarait Jorge Sampaoli en conférence de presse. Pratiquant un jeu basé sur la vitesse et la puissance physique avec des bons techniciens, le FC Qarabağ a souvent dominé l’OM. Les Olympiens sous la pression des Azéris ont bien défendu.
Retour de Mandanda
Ils pouvaient aussi compter sur Steve Mandanda, enfin de retour dans les buts pour le plus grand bonheur des supporters et auteur d’un bon match. «El Fenomeno», comme l’appelle affectueusement les virages, a eu des réflexes décisifs. Il s’est rappelé au bon souvenir de Didier Deschamps un mois avant France-Cote d’Ivoire prévu à l’Orange Vélodrome le vendredi 25 mars. Malgré quatre changements effectués par « El Pelado » à vingt minutes de la fin du temps réglementaire, l’OM concédait un but qui relançait le FC Qarabağ. Mais Dimitri Payet, entré en jeu, en décidait autrement. Le Réunionnais récupérait un centre de Bamba Dieng pour marquer le troisième but. Jeudi prochain, les Olympiens seront à Bakou avec deux buts d’avance et auront pour objectif la qualification en huitième de finale de cette nouvelle Coupe d’Europe.
Les Olympiens pouvaient aussi compter hier soir parmi les 26 060 spectateurs présents à l’Orange Vélodrome, sur le soutien des supporters d’origine arménienne qui avaient déployé avec fierté les drapeaux de l’Arménie et du Karabagh. Le FC Qarabağ porte le nom d’une région convoitée par les Azéris et les Arméniens, théâtre de plusieurs guerres avec une forte tension entre les deux pays. Karabagh est l’orthographe arménienne.
Gilbert DULAC