Publié le 26 novembre 2021 à 10h08 - Dernière mise à jour le 3 novembre 2022 à 8h55
Battus par les Stambouliotes pendant que la Lazio Rome s’imposait à Moscou (3-0), les Olympiens sont éliminés de la Ligue Europa.
Jorge Sampaoli et ses joueurs ne garderont pas un bon souvenir de leur voyage sur les bords du Bosphore. Alors que le match aller le 30 septembre à l’Orange Vélodrome avait été conclu par un match nul frustrant (0-0), la lourde défaite en Turquie est logique. Il est trop facile de se réfugier derrière les absences de Valentin Rongier et de Dimitri Payet pour expliquer cet échec. Il y a trop d’insuffisances et de lacunes dans cette équipe.
Gerson déçoit encore
La défense a été fébrile. Certes, Caleta-Car malchanceux inscrit le deuxième but contre son camp, mais Luan Peres en difficulté a été pris de vitesse dans le couloir gauche et a offert des espaces aux Turcs. Auteur du troisième but, l’Algérien Sofiane Feghouli a souvent mis la pression sur les défenseurs marseillais mal placés à leur poste. Au milieu, Boubacar Kamara capitaine de l’équipe, a perdu le ballon qui a permis à Galatasaray d’ouvrir le score. Quant à Gerson décevant, il a encore raté son match.
Deux buts pour Milik
En attaque, Bamba Dieng titulaire au coup d’envoi, a tiré sur la barre transversale. Il aurait pu avec de la précision ouvrir le score face à Muslera, le bon gardien de but uruguayen de Galatasaray. Dieng a cependant provoqué le penalty tiré, repoussé puis transformé en but par Milik qui trop isolé à la pointe de l’attaque, a pourtant réussi le deuxième but d’un coup de tête. Avec des si on pourrait refaire le match, Luan Peres a aussi frappé sur le poteau en première mi-temps. L’OM a été dominé par une équipe plus agressive, réaliste et efficace devant le but. Troisième de leur groupe avant la réception du Lokomotiv Moscou le 9 décembre, un nul suffit aux Marseillais contre les Moscovites pour disputer les 16e de finale de la Ligue Europa Conference, la nouvelle troisième Coupe d’Europe organisée par l’UEFA. On se console comme on peut…
Gilbert DULAC