Alors que les Grecs avaient égalisé au début de la deuxième mi-temps, deux penalties en faveur des Marseillais font basculer le match
Cette fois, ils n’ont pas craqué. Ni mentalement et ni physiquement. En battant devant 65 092 spectateurs heureux les Athéniens de l’AEK, les joueurs de Gennaro Gattuso ont pris la tête du groupe B de Ligue Europa.
À l’heure du coup d’envoi, les doutes qui planaient toujours après la défaite à Nice (1-0) samedi dernier, n’étaient pas levé. Blessé à l’Allianz Riviera, Pau Lopez était remplacé par son compatriote Ruben Blanco. À peine remis de sa blessure, Samuel Gigot était remplaçant. Gennaro Gattuso avait titularisé Amine Harit et Geoffrey Kondogbia au milieu, en soutien de Valentin Rongier et de Jordan Veretout, troisième buteur olympien de cette belle soirée. Vitinha et Iliman Ndiaye formaient le duo d’attaquants.
Vitinha se libère
Manquant de réussite et souvent maladroit face au but depuis son arrivée à l’OM, le Portugais Vitinha ouvrait le score en récupérant une ouverture de Jonathan Clauss. L’international français, Kondogbia et Vitinha sont les trois meilleurs marseillais de la soirée. La première période était nettement à l’avantage des coéquipiers de Valentin Rongier qui contrôlaient le jeu. L’AEK subissait la domination de l’OM qui aurait dû avoir un avantage plus important au tableau d’affichage sans des maladresses dans le dernier geste devant le but.
Un rouge et deux penalties
Les efforts des Athéniens qui égalisaient grâce à Pineda (53e) étaient anéantis par le carton rouge de Stankovic, le gardien de but de l’AEK. Sous la pression de Vitinha, il se faisait chiper le ballon et taclait le Marseillais en position de dernier défenseur. Daniel Stefanski, l’arbitre polonais, n’hésitait pas et désignait le point de penalty. Amine Harit donnait l’avantage à l’OM qui doublait le score grâce à un deuxième penaty transformé par Veretout. Il faudra confirmer ce succès jeudi 9 novembre à Athènes lors du match retour. En attendant le voyage au pied de l’Acropole, l’OM reçoit l’OL de Fabio Grosso en crise, dimanche prochain à 20h45.
Gilbert DULAC
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