Publié le 30 mars 2016 à 12h45 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 22h06
Les unions départementales CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL 13 font leur la déclaration du 24 mars 2016, signée par les organisations syndicales nationales. Elles considèrent que les modifications apportées par le gouvernement «ne changent rien» et appellent donc à une manifestation à Marseille, le 31 janvier, à 10h30. «Comme les 9 et 17 mars, étudiant-es, lycéen-nes, salarié-es, privé-es d’emploi et retraité-es ont montré toute leur détermination à obtenir le retrait du projet de loi travail», indique les organisations signataires qui rappellent que les pouvoirs publics «doivent garantir le droit à manifester, à se réunir, à s’organiser, tout en assurant la sécurité des manifestant-es.»
Les modifications apportées par le gouvernement au projet de loi Travail «ne changent rien à l’affaire : le texte présenté au Conseil des ministres reste toxique pour les salarié-es d’aujourd’hui et de demain. De toute évidence, ce texte ne permettra pas les créations nécessaires d’emplois, généralisera la précarité et aggravera les inégalités professionnelles notamment envers les femmes et les jeunes. C’est ce que montre l’exemple des pays européens ayant suivi cette voie», est-il avancé.
Les signataires déclarent: «Dans ce contexte où l’emploi et les salaires restent des préoccupations majeures, il est urgent de développer des emplois stables, de qualité, et de nouveaux droits sociaux.»
Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL appellent l’ensemble des salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-nes, retraité-es à se mobiliser par la grève et à participer massivement aux manifestations le 31 mars pour obtenir le retrait de ce projet de loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives. A l’issue de la journée du 31, «le gouvernement doit répondre. Si tel n’était pas le cas, les organisations signataires inviteront les salarié-es et les jeunes à débattre la poursuite de l’action dans les jours qui suivent et à renforcer les mobilisations, y compris par la grève et les manifestations. Les organisations signataires appellent d’ores et déjà le gouvernement à les recevoir pour prendre en compte leurs revendications et les mobilisations massives et répétées.»