Publié le 26 janvier 2022 à 10h18 - Dernière mise à jour le 4 novembre 2022 à 12h30
6 juin 1978. 45e minute de la rencontre Argentine-France de la coupe du Monde de foot que l’Argentine gagnera d’ailleurs en triomphant des Pays-Bas 3 buts à 1.
Fin de la première mi-temps. On joue les arrêts de jeu Marius Trésor en tombant heurte involontairement le ballon du bras. Dans un premier temps l’arbitre suisse monsieur Dubach ne siffle pas le penalty mais se ravisera après consultation de son juge de touche. «Alors Jean-Paul Bertand-Demanes c’est à toi», lance alors Thierry Roland en s’adressant au gardien de but français. Peine perdue. Daniel Passarella, le capitaine argentin, transforme ce qu’en foot on appelle «la sanction suprême» d’un tir puissant prenant le gardien français à contre-pied. Montrant que la Suisse n’est pas forcément le pays de la neutralité passive et muette, monsieur Dubach (Jean de son prénom) aujourd’hui âgé de 91 ans (il est né le 28 février 1930) a sifflé un des penalties les plus sévères de la coupe du monde. La France s’inclinera 2 buts à 1…Triste soirée d’un match jugé comme fondateur de la réussite future de toute une génération.
Évoquant récemment de manière très approximative cette affaire franco-argentine le journaliste Pascal Praud lors d’une de ses émissions sur CNews citait un autre Suisse monsieur Köhler comme étant l’arbitre de la rencontre. Eh non ! c’était pas lui, mais bien monsieur Dubach. Et on en garde un très très très mauvais souvenir…
Jean-Rémi BARLAND