Publié le 29 avril 2016 à 22h33 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h21
Jean-Marc Coppola, Conseiller municipal de Marseille (Front de Gauche-PCF) d’indiquer dans un communiqué: «La journée de mobilisation contre la loi Travail du 28 avril a une nouvelle fois connu des scènes de violence, dont certaines filmées laissent dubitatives sur le rôle joué par les forces de l’ordre.» «Le droit de grève, poursuit-il, est un droit constitutionnel. Manifester est une liberté fondamentale constitutive des valeurs républicaines. Si le gouvernement imagine que ses provocations parviendront à discréditer le mouvement, cela confirme que « ces gens n’ont rien dans le cerveau », comme dirait un autre spécialiste de la répression et de la régression sociales.»
Assurément, poursuit Jean-Marc Coppola: «Aucune violence ne viendra à bout de la mobilisation en cours qui témoigne du mécontentement durable qui traverse le pays.
Aujourd’hui, les syndicalistes, les jeunes, l’ensemble des citoyens mobilisés, l’élu de la République que je suis sont sous le choc, la colère et exigent des réponses. Des réponses sur la violence des répliques des forces de police à l’encontre de manifestants sans discernement. Des réponses sur les 58 arrestations comptabilisées hier soir. Et des réponses sur l’enquête que le Préfet doit engager pour identifier les fauteurs de trouble qui n’ont rien à voir avec les manifestants. C’est en ce sens que j’ai écrit au Préfet de Région, lui demandant de prendre les mesures d’apaisement qui s’imposent.»