Publié le 1 novembre 2014 à 22h40 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h44
A Marseille, vendredi soir, le cortège qui s’est formé en mémoire du jeune militant, Rémi Fraisse, est parti des Réformés, a déambulé sur la Canebière. Puis, bloqués par les forces de police au niveau de Noailles, les manifestants ont terminé leur parcours au Cours Julien où ils se sont dispersés dans le calme. Si le respect a été de mise, les banderoles exprimaient une colère bien présente en direction de la police.
En revanche, ce samedi 1er novembre, à Nantes, le défilé a rapidement dégénéré, blessant au moins cinq personnes. A Toulouse, un autre rassemblement s’est également terminé dans les heurts. Au total, trente-quatre personnes ont été interpellées dans les deux villes, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve qui s’est exprimé dans le journal de 20 heures de TF1. Il a condamné les violences de Nantes et Toulouse, des manifestations qui sont des «exactions». « Ce soir, je veux appeler chacun au calme. Il y a eu des manifestations pacifiques dans d’autres villes. Nous agissons pour que l’État de droit et les valeurs de la République l’emportent», a poursuivi le ministre de l’Intérieur.
EELV condamne les violences.
Dans un communiqué de presse, publié sur Twitter par Cécile Duflot, Europe Ecologie Les Verts «condamne avec fermeté les violences» de Nantes et des autres villes de France». Soulignant: «Ces violences n’ont rien à voir avec le militantisme pacifique contre les grands projets comme à Sivens ou Notre-dame-des-Landes. Les individus qui les commettent utilisent ces luttes comme prétexte mais les desservent en contribuant à entretenir un amalgame déplorable».
Destimed