Publié le 4 mai 2016 à 0h14 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h45
Le préfet de police des Bouches-du-Rhône a souhaité réagir, dans un communiqué, aux accusations récentes émanant «de certaines organisations syndicales dont la CGT Éducation et Solidaires 13 de provocations policières et de fouilles systématiques de manifestants et ce dans le but d’affaiblir la contestation».
Il rappelle que «le droit de manifester est un droit constitutionnel. La mission des forces de l’ordre est, dans le cadre de l’exercice de ce droit, de veiller notamment à la sécurité des manifestants et d’assurer la protection des personnes et des biens. C’est ce qui a été fait à Marseille où les rassemblements ont pu se dérouler. » Considère: «Les violences perpétrées à l’encontre des personnes, forces de l’ordre en particulier, et des biens ne peuvent être tolérées ; à défaut, ce serait l’exercice même du droit de manifester qui serait remis en cause par les casseurs qui se livrent à ces violences. C’est uniquement pour mettre un terme à ces violences inacceptables que les forces de l’ordre ont eu à intervenir, notamment lors de la manifestation du 28 avril à l’issue de laquelle 57 personnes ont été interpellées.» Le préfet de police rappelle enfin que «toute manifestation doit faire l’objet d’une déclaration en préfecture de police et que les organisateurs, qui sont tenus de mettre en place un service d’ordre, sont également responsables du bon déroulement de ladite manifestation, déroulement qui selon le droit en vigueur doit être discuté et arrêté en concertation avec lui et ses services pour prévenir les débordements.» Et il tient à nouveau à saluer «le sang froid et le grand professionnalisme des policiers engagés sur les services d’ordre des manifestations à Marseille.»