Publié le 26 juillet 2021 à 19h24 - Dernière mise à jour le 1 novembre 2022 à 14h52
La ville de Marseille est confrontée à un enjeu structurant du mal logement. 41 000 demandes de logements sociaux sont en attente, 15 000 personnes sont en situation de sans-abrisme et 1 500 personnes vivent dans des conditions indignes et dangereuses au sein de squats et bidonvilles à Marseille.
La situation dépasse largement les compétences de la ville de Marseille «et l’urgence de l’enjeu nécessite une réponse rapide et coordonnée de l’ensemble des acteurs et institutions concernés», explique la Ville dans un communiqué. Aussi, le Maire de Marseille a écrit au Premier Ministre afin de solliciter «dans les meilleurs délais» la mise en place «d’États généraux sur la lutte contre les squats, les bidonvilles et l’habitat indigne à Marseille.»
Réunissant les services de l’État, les parlementaires, les collectivités locales, les bailleurs sociaux et les associations, ces États généraux auront pour objectif «d’établir un diagnostic partagé de la situation, d’élaborer un plan d’action stratégique et opérationnel et d’y dédier des moyens d’actions spécifiques». Pour répondre à la situation urgente, la municipalité propose ainsi d’organiser « dans les prochaines semaines, une première réunion de travail avec l’ensemble des acteurs impliqués ».
Depuis près d’un an, la Ville de Marseille fait de la lutte contre le logement indigne «une priorité de son action avec, notamment l’ouverture de deux nouveaux centres d’hébergement d’urgence, en lien avec les services de l’État, le signalement des marchands de sommeil, le lancement des travaux d’office ou encore le renforcement de la réglementation des meublés de tourisme.»
La rédaction