Publié le 26 mars 2014 à 21h08 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 17h46
La star israélienne Rita, née en Iran, chante en Perse et voit ses CD pirates devenir d’énormes succès en Iran. Militante de la paix, elle a chanté à l’Onu. Elle vient de se produire au dock des Suds dans le cadre de Babel Med Music.
Saisissant l’opportunité de son passage à Marseille, Hagay Sobol, président de la commission « dialogue » du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Marseille-Provence, a organisé un déjeuner avec des représentants de diverses communautés marseillaises. Un moment d’échanges qui en appelle beaucoup d’autres.
Des militants associatifs ont répondu à cet appel de fraternité : Alima Brahim de l’association l’Arche, Zekyl Ouattara de Mémoires de la paix, Danièle Moya du Forum Femmes Méditerrannée, Robert Kaufmann de l’amitié judéo- chrétienne, Martine Yana du Centre Edmond Fleg et Nicole Partouch du B’nai B’rith, l’imam Abdul Karim, Kader Gasmi…
De nombreux candidats aux municipales, aussi bien de droite que de gauche, ont pris part à ce repas : Nora Preziosi, Evelyne Sitruck, Joëlle Cohen, Myriam Salah Edine, Annie Lévy-Mozziconacci ainsi que Hagay Sobol lequel lance : «Ici nous sommes tous différents, et c’est cela qui doit nous rassembler». Alors que Michèle Teboul, la présidente du Crif insiste sur l’importance de cette rencontre : «Nous avons plus de points qui nous rassemblent que de points qui nous divisent. Et c’est sur cela que nous devons construire un avenir de paix. Alors les valeurs que portent ce repas sont d’autant plus importantes qu’elles arrivent en une triste période puisque l’on vient de célébrer l’anniversaire de la tuerie de Toulouse».
Rita insistera sur l’importance de la paix, indique que rien n’impose que l’Iran et Israël soient ennemis, parle de l’importance de la chanson : « Bien des révolutions ont commencé par des chansons. La chanson parle au peuple. Et des peuples, des gens qui parlent simplement, peuvent faire plus que des politiques enfermés dans des systèmes ».
Un moment précieux lors duquel chaque association a pu intervenir, un moment de paix, dans un établissement qui porte bien son nom « Un sourire sous l’olivier » ».
Michel CAIRE