Marseille. Course pour la Mémoire sur 5 et 10km ce dimanche 22 octobre: hommage aux millions de victimes des génocides et de la Barbarie humaine 

Créée en 2015 par l’association « Courir Pour La Mémoire » pour lutter contre les génocides et le négationnisme, les « 5 et 10km de la Mémoire » revêtent un caractère unique et militant. Par leur effort, les coureurs rendent ainsi hommage aux millions de victimes des génocides et de la Barbarie humaine, et véhiculent un message d’espoir et de paix. Cette année, et grâce au soutien de la Ville de Marseille, le mythique balcon suspendu au-dessus de la Méditerranée, la Corniche, sera totalement consacré aux coureurs.

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Pour sa 7e édition, les 5 & 10 KM de la Mémoire, organisée à Marseille par l’association Courir Pour La Mémoire (CPLM), lance un format inédit en proposant aux coureurs et marcheurs  du monde entier de participer le même jour,  à la même heure, à la course.

Pascal Chamassian, responsable d’Amnésie internationale, membre de la JAF, président d’honneur de CPLM, rappelle : « Depuis l’automne 2020 le Haut-Karabakh vit sous la menace. Au terme d’une guerre de 44 jours l’Azerbaïdjan a repris les 2/3 de  la République d’Artsakh. Il y a eu un cessez-le-feu, des discussions pour parvenir à une paix sous l’égide de la Russie. Avant qu’en décembre 2022 ne soit mis en place  par les Azéris un blocus de 10 mois de l’Artsakh. Et, le 19 septembre dernier, alors que j’étais en Arménie, l’Azerbaïdjan a lancé une offensive militaire éclair contre les Arméniens».

Il dénonce : « Cela a entraîné une catastrophe humanitaire dans la région. En quelques jours 100 000 Arméniens ont quitté leur terre ancestrale pour se réfugier en Arménie laissant à l’ennemi leur Patrie, leur Histoire et leur patrimoine culturel millénaire. Aujourd’hui, il n’y a quasiment plus d’Arméniens dans le Haut-Karabakh. Le Parlement européen a d’ailleurs qualifié, ce jeudi 5 octobre, la situation au Haut-Karabakh d' »épuration ethnique »».

Pascal Chamassian  revient à la Course : « Lorsqu’elle a été créée nous pensions qu’elle était un moyen pour que l’oubli ne tombe pas sur les génocides. Nous ne pensions pas revivre une épuration ethnique ».  « Aujourd’hui, poursuit-il,  il y a deux urgences. La première consiste à apporter sa solidarité à l’Arménie, un petit pays de 3 millions d’habitants qui reçoit, en urgence, 120 000 personnes. La deuxième concerne la situation sécuritaire. Il ne faut pas croire que l’Azerbaïdjan va s’arrêter là. Ce pays veut être relié à la Turquie dans le cadre du panturquisme, soutenu par la Turquie. Et pour cela il veut conquérir le Sud de l’Arménie ».

Pascal Chamassian signale: « La communauté internationale a été alertée à chaque épisode tragique connu par l’Arménie et l’Artsakh. Est-ce qu’elle va laisser l’Arménie être attaquée ? Dimanche il est important que nous soyons le plus nombreux possible à courir, marcher et unir nos efforts pour lancer un message d’alerte : SOS Artsakh #stoparmeniangenocide2023»

Michel CAIRE

Inscription en ligne sur KMSParticipation 15 euros.

 

Attention, remise des dossards à la JAF le 21 octobre entre 10h et 17h

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