Publié le 1 novembre 2013 à 22h25 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h46
« Agir Vite pour le Cerveau », tel aurait pu être le mot d’ordre de cette journée mondiale de l’Accident vasculaire cérébral (AVC) qui se tient chaque année le 29 octobre. L’objectif principal de cette journée est la sensibilisation du public à cette grande cause de santé publique en l’incitant à composer le 15 (pour la France) dès l’apparition des premiers symptômes. A Marseille, c’est à la Maison des associations, sur la Canebière, qu’une conférence a été organisée pour informer le public sur l’AVC, les facteurs de risques et que faire en attendant les secours ?
Connaissons-nous les signes avant-coureurs ? Paralysie ou engourdissement brutaux d’un côté du corps, difficultés soudaines à s’exprimer, perte de l’attention, diminution très brutale de la vision d’un œil. Deux facteurs peuvent contribuer à faire un AVC : l’hypertension artérielle et le tabac.
Faute d’une prise en charge très rapide, les lésions peuvent devenir irréversibles. Chaque minute compte. L’ancienne ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, avait rappelé la nécessité de se mobiliser pour réduire la fréquence et la gravité des séquelles fonctionnelles des AVC.
La ministre dressait alors un état des lieux chiffré de la situation française, pour le moins alarmant : Les attaques cérébrales touchent chaque année 150 000 personnes, 62 000 personnes en meurent dans les 6 mois qui suivent, se positionnant ainsi à la troisième place dans les causes de mortalité en France.
Dans notre inconscient collectif, les AVC touchent essentiellement les adultes et le risque s’accroît avec l’âge. Et pourtant, les enfants sont également concernés et l’on recense de nombreux cas d’AVC chez des nourrissons ou des enfants.
L’association AVC de l’enfant s’est créée pour informer les parents sur la maladie, les causes connues, les séquelles et les conduites à tenir quand survient un accident vasculaire cérébral.
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