Publié le 1 juin 2015 à 19h00 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h31
La police a démantelé, ce lundi matin, une bande qui rackettait les chantiers, lors d’une vaste opération à Marseille au sein des cités Picon-Busserine (14e) et sur le chantier de la Rocade L2. Les policiers de la Sécurité publique ont interpellé onze personnes, placées en garde à vue pour une présumée extorsion en bande organisée, travail dissimulé et infractions à la réglementation des activités de sécurité. L’opération de ce lundi matin a mobilisé 110 hommes de la Sécurité publique, du groupement interrégional de la police judiciaire (GIR), ainsi que des personnel de l’Urssaf, du Trésor public et du Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS), chargé de l’agrément des sociétés de sécurité.
«Des pressions psychologiques et ou physiques»
La Fédération du BTP 13 et la Fédération Régionale des Travaux Publics se réjouissent des opérations de police diligentées ce lundi, précisant :« Elles sont les résultats encourageants d’un combat mené depuis plusieurs années par la Profession pour lutter contre les délits sur chantier (rackets, menaces, extorsions …) dont sont victimes les entreprises de Bâtiment comme les entreprises de Travaux Publics, exposant leurs salariés à des pressions psychologiques et ou physiques intolérables». Rappellant que «les Fédérations œuvrent aussi bien dans le cadre d’un dispositif dit « Ras le Vol » que dans celui de la création, par le Parquet de Marseille, d’un Groupement Local de Traitement de la Délinquance (GLTD), unique en France, afin de mettre un terme à ces exactions qui coûtent plus de 100 millions d’euros par an au secteur du Bâtiment et des Travaux Publics.»