Publié le 25 juin 2015 à 23h00 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h44
Marseille s’est levée ce jeudi sous le sceau des revendications. Des centaines de taxis en colère ont convergé dans différents points stratégiques de la ville pour dénoncer la « concurrence sauvage » de l’application mobile UberPOP, créant d’importantes perturbations de circulation. A l’appel des fédérations CGT, FO et Sud santé, les hospitaliers en grève ont manifesté du Vieux-Port au Palais du pharo où se tenaient les États Généraux de l’AP-HM. ils entendaient être reçus par le directeur de l’Agence régionale de santé, «pour réclamer le retrait du retour à l’équilibre financier» qui serait la cause de «22 000 suppressions de poste dans les hôpitaux sur l’ensemble du territoire et des conditions de travail très difficiles et dangereuses pour les patients». Chassé-croisé entre hospitaliers et taxis, sans oublier un important déploiement des forces de police pour pallier les débordements de colère des taxis. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, de passage à Marseille à appeler «au calme». «Nul ne peut se faire justice par lui même», a-t-il rappelé à l’attention des chauffeurs.
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