Sablines, Vieille Chapelle, Huveaune… les plages du Prado à Marseille sont envahies par les vélelles. Elles s’échouent par milliers, portées par le courant, après ce week-end agité. Une marque colorée du printemps.
Curiosité et étonnement
Au premier regard on pense à un échouage de moules avec leur côté bleuté. Puis, en approchant on découvre un corps translucide, gluant, orné d’un beau bleu outremer. Leur décomposition embaume mais elles sont heureusement peu urticantes.
Tributaires des courants
La Vélelle est un organisme assez insolite qui suscite la curiosité. Elle fait partie de la famille des cnidaires, ce sont les cousines des méduses. Leur nom vient du latin « velum » qui signifie voile. L’ensemble s’apparente à une petite embarcation avec un disque cartilagineux surmonté d’une voile triangulaire. Elles ne peuvent pas se déplacer de façon autonome et sont tributaires des courants.
6 cm de diamètre
Les vélelles peuvent mesurer jusqu’à 6 centimètres de diamètre. Elles se nourrissent d’œufs de poissons ou de petits crustacés. Elles s’alimentent grâce à leurs tentacules. Elles débarquent au printemps, sans crier gare, sur les plages au grand étonnement des promeneurs intrigués par ces corps gélatineux alanguis.
Elles n’empêchent pas la baignade mais squattent massivement les plages. Pour les adeptes du farniente et du bain de soleil sur le sable, il faudra repasser.
Reportage Joël BARCY