Publié le 15 novembre 2016 à 23h11 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 15h42
Né au lendemain des attentats perpétrés le 13 novembre 2015 à Paris, le Printemps Républicain (PR), était à la Villa Méditerranée. Un mouvement citoyen qui œuvre «pour une République ouverte, qui échange, qui accueille toutes les différences en les intégrant à un ensemble commun», a souligné Laurent Bouvet, universitaire et cofondateur du PR. C’est le comédien, metteur en scène et directeur du théâtre Liberté à Toulon, Charles Berling, qui a lira le Manifeste pour un Printemps Républicain. Parmi les premiers signataires, Annie Lévy-Mozziconacci, présidente d’Innovons pour Marseille Métropole (I2M) et élue PS des 6/8, qui coorganisait ce premier rendez-vous autour de l’éducation, a ouvert les débats sur «un système scolaire en panne». Deux tables rondes ont rythmé l’après-midi : la première sur «L’école est-elle le fondement du vivre ensemble» et permet-elle aussi l’affirmation des valeurs républicaines comme la laïcité ? Et La seconde sur «La place de l’école dans la cité». Parmi les intervenants, Henri Niederoest, ancien chef d’établissement et adjoint aux affaires sociales et à la laïcité à Saint-Martin de Crau, a donné des pistes de réflexion pour cette école de la République : construire des écoles et les entretenir, éviter les ghettos, développer de la culture en dehors de l’école et enfin la formation des jeunes. Laurent Bouvet revient sur la création du Printemps Républicain, l’idéal républicain; parle de laïcité, l’école… laurent_bouvet_converti.mp3 Amine El-Khatmi, adjoint au maire d’Avignon, membre du Printemps Républicain a participé à l’un des deux débats sur «Quelle place pour l’école dans la cité ?» Franco-Marocain, Il s’est engagé dans l’affirmation de la laïcité amine_el_khatmi_converti.mp3 Mireille BIANCIOTTO