Publié le 27 octobre 2015 à 23h52 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 20h42
Le préfet Stéphane Bouillon accompagné de Gilles Servanton, le directeur départemental des territoires et de la mer, a choisi la plage des Catalans, au cœur de Marseille, pour présenter l’action de l’État visant à restituer l’accès et l’usage du littoral des Bouches-du-Rhône au public. Une politique qui se traduit par des contrôles et, dans certains cas, des démolitions cela, depuis 2010. Gilles Servanton précise:«Dans 80% des cas l’État a pu réaliser ces travaux dans le cadre d’accords amiables avec les anciens occupants». «Nous faisons preuve de pragmatisme, poursuit-il,face aux diverses situations individuelles rencontrées». Le préfet indiquant: «Cette stratégie s’est construite en concertation avec les collectivités et les gestionnaires d’espaces naturels». stratégie qui s’appuie sur plus de 300 contrôles effectués par les services de l’État sur les 440 kilomètres de côte que compte le département, «afin de veiller au maintien du libre accès au littoral, du non-dépassement des surfaces dédiées aux activités de bains de mer, à la comptabilité entre les différents usages (plaisances, activités nautiques et bains de mer, etc.).
Une politique qui va voir la destruction début 2016, de «la Pizzeria des Catalans» et du restaurant « La Calypso ». Également programmée, la destruction de cabanons à Sormiou et d’un restaurant à la Pointe Rouge. Des opérations qui font suite, à la destruction, en 2010, d’un restaurant discothèque anse de la Maronnaise, ce qui a permis d’agrandir de plus de 50% la plage; mais aussi de cabanons, anses de la Verrerie et de Maldormé. En 2013, un restaurant a été détruit anse de la Bonne Brise. Des projets qui, selon les services de l’État, doivent «permettre de restituer des espaces de respiration à destination des usages balnéaires sur le littoral marseillais, dans une logique d’aménagement concerté et intégré à l’échelle de chacun de ces quartiers». Par ailleurs, la concession de plage du Prado sera élargie à la plage de la Pointe Rouge, «dans une logique de maintien de services sur le Domaine Public Maritime en intégrant une meilleure qualité paysagère et architecturale des aménagements sur cette plage». Il s’agit du même dispositif qu’aux Catalans, sachant que 80% de l’espace doit être libre pour le public. Le préfet indiquant: «Des équipements peuvent voir le jour, dans le cadre de concession de service public, avec des constructions démontables».
Michel CAIRE