Publié le 2 septembre 2015 à 8h59 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 19h55
Jean-Claude Gaudin, le sénateur-maire de Marseille, a savouré cette rentrée 2015-2016 qui s’est déroulée dans un climat bien plus serein que l’an dernier pour cause de rythmes scolaires. «Pour cette rentrée un nouvel aménagement du temps des rythmes scolaires a été élaboré et validé avec les partenaires de la ville de Marseille : l’Éducation Nationale, la Préfecture et la Caisse d’allocations familiales, à travers le projet éducatif territorial». Avant de rappeler: «Cette réforme représentera pour la ville une surcharge financière de 25 millions d’euros pour l’année scolaire 2015-2016». Le choix du groupe scolaire Michelet Foch n’est pas anodin : « J’avais eu l’honneur en 1996, en tant que ministre et Président de la Région, d’inaugurer le Lycée Michelet rénové. Par la suite, avec l’ouverture du nouveau lycée de la Fourragère, sur un foncier mis à disposition par la ville, l’établissement Michelet avait perdu de son intérêt. Il était alors normal de demander la restitution de ce bâtiment communal pour le transformer en école primaire, afin de répondre à l’évolution démographique du centre-ville». Et le le maire de se réjouir que «ce beau projet se soit concrétisé. Un réaménagement d’ampleur qui a représenté un effort financier conséquent pour la Ville de plus de 2,5M€ ». Revient sur la rentrée «ce grand moment que vivent 73 000 petits marseillais dans nos 444 écoles maternelles et élémentaires communales». Profite du moment pour exprimer «toute son estime et sa considération» aux enseignants. Rappelle à quel point il est attaché «à la vocation de l’École de la République, lieu d’apprentissage et de culture, qui donne à chaque enfant les mêmes chances de réussite». Il n’omet pas de revenir sur les dépenses: «Pour cette année 2015, ce sont 198 millions d’euros qui ont été consacrés à l’action éducative, à la jeunesse et à l’enfance, soit 12% du budget de la Ville». Il rend enfin hommage, à son adjointe à l’éducation, Danièle Casanova «pour son implication au quotidien».
Vient alors l’épineux sujet des « rythmes scolaires : «Au lieu d’être sur un jour, les activités périscolaires seront réparties entre le mardi et le jeudi. Au lieu de 3 000 animateurs que nous n’avons jamais pu trouver, nous n’avions plus qu’à en trouver 1500 qui auront un salaire correct ». Il rend, hommage à ce propos au travail accompli par le personnel municipal. Et conclut en déplorant que « l’État ne participe jamais assez».
Le recteur d’Académie Aix-Marseille, Bernard Beignier insiste pour sa part sur l’importance «de l’éducation familiale, sans elle nous ne pouvons rien, c’est le rocher sur lequel se construit l’Éducation nationale». Et, s’il conçoit que «personne ne peut dire que l’Éducation nationale est parfaite, il faut être conscient que 12 millions de jeunes rentrent à l’école, au collège, au lycée et que des choses marchent». Il ajoute, en direction des parents : «Nous écouterons vos critiques mais il ne vous est pas interdit d’exprimer aussi votre satisfaction. Les enseignants, le personnel, y seront très sensibles».
Michel CAIRE