Publié le 15 octobre 2015 à 0h36 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h44
Le tout nouveau directeur de l’Avitem, Bernard Valero, qui a pris ses fonctions le 6 octobre, vient d’accueillir à la Villa Méditerranée les participants des 9e Rencontres régionales de la mer et du littoral. Une manifestation qui a permis de mettre en avant les actions engagées par les collectivités; de favoriser les échanges et de présenter les outils pour lier davantage les desseins des territoires régionaux à la mer Méditerranée. Robert Allione, président du Conseil consultatif régional de la mer, insiste pour que cette structure poursuive son action après les élections. Bernard Valero avance: «Permettez à celui qui a encore un œil neuf à la tête de la Villa Méditerranée de vous dire que vous avez bien fait de choisir ce lieu qui est à la conjonction de l’histoire, de la géographie et de l’avenir».«C’est en 1999 que la région a lancé les premières rencontres afin de concerter avec l’ensemble des acteurs de la vie maritime. Et la contribution, au fil des éditions, a été précieuse pour la Région. Les échanges permettent d’agir ensemble pour le développement durable du territoire, de prendre en compte l’importance stratégique de la mer», rappelle Mireille Peirano, vice-présidente déléguée à la mer, à la pêche, au littoral, à l’agriculture et à la forêt. Une mer qui, assure l’élue, «offre une formidable perspective en terme de recherche, de développement». Elle revient sur la MedCop21 que Marseille a accueilli et qui a mis en exergue «les enjeux du changement climatique pour la Méditerranée ainsi que les solutions climatiques que les Méditerranéens mettent en œuvre pour préserver une biodiversité aussi riche que fragile et qui, trop longtemps, a été malmenée».
Le Conseil favorise une approche prospective de la mer
Robert Allione ne cache pas son plaisir de participer à ces Rencontres, occasion pour lui de revenir sur les 10 ans d’existence du Conseil Consultatif Régional de la Mer (CCRM). Un lieu de débat, de propositions qui permet d’instituer un dialogue permanent entre les acteurs du monde maritime; un facilitateur d’échanges d’expérience et de circulation des informations; enfin le Conseil favorise une approche prospective de la mer. Assurant qu’il est une source de propositions pour l’action régionale. «Dans quelques semaines, souligne Robert Allione, notre mandat va s’achever. Le nouveau président de la Région sera de droit président du CCRM. C’est l’intérêt de la région comme du monde maritime qu’il poursuive son activité». Tandis qu’Annick Delhaye Vice-présidente du Conseil Régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, déléguée au développement soutenable, à l’environnement, à l’énergie et au climat revient sur l’importance de la transition énergétique : «Une importance qui répond à l’enjeu grave et majeur de la lutte contre le changement climatique. Nous devons contenir le dérèglement en deçà de deux degrés, sachant que les bouleversements climatiques sont déjà là ». Considérant qu’il faut diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre, diviser par deux la consommation d’énergie, arriver à ce que 2/3 de l’énergie soit renouvelable. Avant de rappeler que la Région ne produit que 13% de son énergie. «Il existe deux filières riches de potentiel : l’éolien flottant et la thalassothermie auxquelles il faut ajouter les navettes maritimes qui peuvent représenter une alternative aux transports routiers».
Michel CAIRE