Publié le 7 décembre 2014 à 13h37 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h36
«Le Codes 13 a voté à l’unanimité sa cessation d’activé le 7 novembre», explique René Marion qui représente le Président de la Mutualité Française 13 au sein de cet organisme. Il ne cache pas son inquiétude pour les salariés et se demande si cette structure pourra revivre sous une nouvelle forme. Rappelons que le CoDES 13, association loi 1901, appartient au réseau des comités d’éducation pour la santé. Créé en 1980, membre de la Fédération Nationale d’Éducation pour la Santé (FNES), il s’appuie sur les concepts de promotion de la santé définis par la Charte Ottawa (Organisation Mondiale de la Santé, 1986). Il se devait de mettre en œuvre des actions de promotion et d’éducation pour la santé sur l’ensemble du département des Bouches-duRhône.
René Marion de se faire l’écho du PV de l’Assemblée générale extraordinaire : «Un seul point était à l’ordre du jour : la survie ou non du CoDES 13. La décision conjointe de la Préfète à l’égalité des chances et du Directeur académique des services de l’Éducation nationale (DASEN) 13, prise en décembre 2012 et connue des intéressés en mars 2013, de supprimer toute intervention extérieure dans les établissements scolaires durant le temps d’apprentissage, a entraîné une réduction d’un tiers de nos activités et donc de nos subventions. Cette décision a été suspendue sine die en octobre 2013. Mais une gestion responsable nous avait imposé de lancer en juillet 2013 une vague de licenciements : 7 CDI licenciés, 4 CDD non renouvelés. Les indemnités de licenciement et les contrats de sécurisation professionnelle se sont élevées à 95 000 euros et ont entraîné un déficit de 90 000 euros. L’appel à nos financeurs a été entendu par l’ARS et la Ville de Marseille, qui nous ont accordé respectivement 110 000 euros (sur deux exercices) et 30 000 euros. La Contrôleure Générale des Finances Publiques a exigé, en contrepartie de la subvention exceptionnelle de l’État, une réduction de la masse salariale de 120 000 euros sur deux exercices et demi. Une majorité des salariées a refusé cette réduction. Le trésorier fait remarquer que la trésorerie permettrait de faire face à une année d’activité, mais
qu’elle est sans doute insuffisante pour régler l’extinction de l’association. La proposition de partir pour un nouvel exercice avec une équipe réduite, sans la certitude de couvrir nos frais dès la première année, n’a pas été retenue. Dès lors la cessation d’activité était la seule issue. La décision de cessation d’activité a été prise à l’unanimité».