Publié le 12 mars 2023 à 15h00 - Dernière mise à jour le 6 juin 2023 à 21h53
Le salon international d’art contemporain présente sa 22e édition au Parc Chanot. 166 artistes sont sur les cimaises. Tableaux figuratifs ou abstraits, tous les styles et tous les imaginaires sont présents jusqu’à lundi sans oublier les sculptures.
L’accent sur les couleurs
« C’est peut-être pour lutter contre la morosité ambiante, la plupart des artistes ont mis l’accent sur les couleurs dans leurs tableaux » confie Eve Genre, la commissaire de l’exposition. Pas de galeristes dans ce salon, uniquement des artistes sélectionnés par un comité. « La plupart des achats se font sur un coup de cœur. Ils ne se font pas pour spéculer. On peut trouver des tableaux de 100€ à 3 ou 4000 €», indique-t-elle.Variété des styles
Sur les quelque 160 stands le public trouvera sans doute son bonheur. C’est l’occasion en tout cas de rencontrer, discuter, avec les artistes, de découvrir leur monde et la naissance de leurs travaux. Annette Pral, originaire de l’Ardèche a tout bousculé dans son style « Je faisais des visages très académiques en calculant la hauteur du front, du nez, de la bouche puis mon professeur de dessin a arrêté l’enseignement alors j’étais un peu perdue. J’ai trouvé une écriture plus personnelle en représentant l’état d’âme de mes personnages et en transformant leur visages». Annie Gehan s’est lancée tardivement dans le travail artistique. Elle a reçu en cadeau un appareil photo mais trouvait ses images inintéressantes. Elle les a travaillées sur ordinateur et elle est devenue une véritable geek. Elle réalise un travail colossal pour «obtenir des formes pures en noir et blanc». D’autres comme le Franco-Belge Daniel Timmers ne vivent «pour la couleur » ou sont « centrés sur l’imaginaire » à l’image du Buco-rhodanien Yann Letestu.Diaporama Joël Barcy
