A la demande de l’autorité préfectorale, une opération d’envergure de contrôle des taxis et VTC, pilotée par la direction départementale de la protection des populations des Bouches-du-Rhône (DDPP) a été menée sur l’esplanade Bourdet le mardi 5 novembre 2024.
Une quinzaine d’infractions et manquements ont été relevés
L’opération de contrôle, menée dans l’après-midi, a mobilisé une dizaine de fonctionnaires de la direction départementale de la protection des populations (DDPP), de la direction départementale de la sécurité publique, groupe d’appui et de contrôle des transports routiers, (DDSP), de la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal), ainsi que de la direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Dreets).
Au total, 11 taxis et 12 VTC ont été contrôlés dans l’après-midi. Parmi la quinzaine d’infractions constatées, certaines portent atteinte directement à la sécurité des clients et des chauffeurs (conduite d’un véhicule en ayant fait usage de stupéfiants, défaut d’assurance, défaut en matière de contrôle technique, défaut d’attestation préfectorale, d’aptitude physique, etc.), d’autres concernent les conditions d’exercice de la profession de VTC (flagrance de maraude électronique, défaut d’apposition des vignettes signalétiques ou de la carte professionnelle) faussant ainsi la saine concurrence entre opérateurs.
Côté taxi, des irrégularités ont été constatées au niveau de la fixation du taximètre et l’absence de scellés obligatoires, rendant non conforme le matériel de mesure, un défaut de vérification périodique des équipements spécialisés, des adresses de réclamation erronées sur les notes imprimées remises au consommateur, constituant une entrave pour la saisine des services de contrôle par le consommateur.
La question du terminal de paiement électronique visible et en état de fonctionnement était au cœur des discussions avec les chauffeurs de taxi puisqu’ils ont l’obligation d’accepter ce type de paiement quel que soit le montant de la course. La commission locale du transport public particulier de personnes sera saisie pour les faits relevés les plus graves afin qu’elle prononce des sanctions administratives portant sur le retrait des cartes professionnelles des chauffeurs.
Face à ce constat, d’autres opérations de contrôle seront programmées prochainement dans le département