Publié le 4 octobre 2018 à 19h56 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 14h55
Michèle Rubirola, Conseillère départementale (EELV) annonce dans un communiqué qu’elle se rendra ce dimanche 7 octobre à la caserne Masséna Marseille (3e) – où la Préfecture s’apprête à expulser quelque 200 personnes sans-abri. «Je serai présente sur place pour dire ma honte et mon indignation, aux côtés des responsables locaux et des militants humanitaires de Médecins du Monde, de la Cimade, de la Fondation Abbé Pierre, de la Fédération Solidaire etc.. Des familles, des hommes, des femmes -certaines enceintes-, des enfants en bas-âge, des jeunes isolés, des migrants, des demandeurs d’asile qui survivent grâce à la mobilisation des associations et des habitants du quartier… Quelle prise en charge par les autorités administratives ? Quelles solutions de relogement ? Comment donner à ces familles, à ces enfants, un avenir sur notre territoire ? Avant la trêve hivernale les autorités s’agitent et vont réduire à néant la scolarisation des enfants en les mettant à la rue. Est-ce ainsi qu’on favorise l’insertion des plus vulnérables ? En 2018, en France, les réfugiés, les sans-abri devraient pouvoir vivre en sécurité, avoir accès à l’éducation et soutenir leur famille. Ce combat pour la dignité humaine, pour la justice sociale nous le portons, c’est un combat pour l’humanité, il nous oblige.»