Marseille.Transition énergétique: Rencontres industrielles internationales franco-africaines à Marseille

Publié le 19 décembre 2022 à  21h17 - Dernière mise à  jour le 9 juin 2023 à  20h23

Ces rencontres industrielles internationales avaient un double objectif : répondre concrètement au défi mondial de la transition énergétique et accélérer l’internationalisation des entreprises régionales en direction du continent africain. Conférences, ateliers, sessions BtoB ont permis de nouer des contacts sérieux entre donneurs d’ordre du Maghreb, de l’Afrique de l’Ouest et des sociétés de la région Sud.

(Photo Joël Barcy)
(Photo Joël Barcy)
(Photo Joël Barcy)
(Photo Joël Barcy)

150 rendez-vous

Les acteurs de ce rendez-vous n’ont pas chômé. 150 rendez-vous en BtoB, minutés, étaient au programme. Acteurs africains et chefs d’entreprise régionaux ont pu échanger, évoquer des financements ou des projets industriels. «J’ai pu nouer des contacts que je n’imaginais pas», annonce, ravi, Gérard Mazziotta d’Aquapure systems. «Nous sommes à la fois dans le photovoltaïque, la filtration et le traitement de l’eau. Le continent africain est une terre privilégiée pour ces secteurs. Notre système est autonome c’est un atout. J’ai établi des liens avec le Sénégal, la Côte d’Ivoire et d’autres pays». Franck Ulrich N’takpe Seri, chargé des énergies renouvelables chez Total énergies au Sénégal voit un double intérêt dans ces rencontres. «Elles permettent aux entreprises de la région Sud de voir le potentiel de l’Afrique et pour nous de rechercher des solutions technologiques et des moyens financiers».

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Réduire la facture énergétique

Les acteurs de ces rencontres viennent de tous horizons. Mohamed Anouar Nciri est en charge de l’énergie à la laiterie Delice Holding de Sidi Bouzid, au Maroc. Il vient chercher des solutions « pour réduire la facture énergétique et l’empreinte carbone de la centrale laitière. Il faut à la fois de la vapeur et du froid. L’énergie est une part importante. J’ai pris trois contacts sérieux pour développer notamment le photovoltaïque ».

«On y croit beaucoup»

Thierry Ruscita est directeur général d’Easycube à Avignon. Il croit beaucoup au marché africain. «Les secteurs miniers, du gaz et de l’agroalimentaire sont en pleine expansion. On installe des chambres froides pour les supermarchés ou les coopératives ainsi que des panneaux isothermes écoresponsables pour des bâtiments en kit». Il n’a pas d’inquiétude particulière sur l’image de la France qui a tendance à se ternir en Afrique. «Nous, on ne vient pas tout clé en main. On a un business model qui prévoit de construire des bâtiments industrialisés avec des normes européennes mais de les assembler et de les installer avec l’utilisateur».
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L’histoire économique entre Marseille et l’Afrique semble être sur la bonne voie. Ces rencontres industrielles témoignent de la volonté de travailler ensemble.
Reportage Joël BARCY
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