Publié le 14 juillet 2014 à 23h47 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 17h56
Et soudain une clameur s’élève, applaudissements nourris. Étourdissement et frustration que ce soit déjà fini, comme un regret que le temps n’est pas suspendu son vol, il aurait pu ainsi, et le public de même, savourer tout son saoul le moment.
Car c’est peu de dire que Marseille, celle-là même qui a donné son nom à notre Hymne, a dignement célébré la Fête Nationale . En effet, parler de feu d’artifice est bien trop réducteur, pour rendre compte de ce spectacle total, de cet opéra de feu, de lumière, de laser et de musique qui a été offert, à un public, une nouvelle fois venu en nombre, sur la Canebière, le Vieux-Port qui n’en finit pas de vibrer et de faire vibrer depuis sa rénovation ou encore le Pharo.
Dans ces jets, ces fulgurances, c’est l’histoire de la République qui a été évoquée, avec ces pages d’amours, ces valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité. Ah, ces cœurs, se dessinant dans le ciel. Pages graves, tragiques, au gré de la musique. Jusqu’à ce bouquet final, la dame n’est plus toute jeune, elle ne cesse de subir des assauts, mais la bougresse a encore du répondant. Étourdissant, et soudain…
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