Son rêve a été comblé. Colette Cataldo voulait prendre le relais de la flamme à Notre-Dame de la garde. C’est chose faite, Basile Boli lui a transmis la flamme et elle a entamé la descente de la Bonne-Mère sous le regard attentif de Tony Estanguet.
« Un marteau de 1,5 kg »
Un passage de relais ça se prépare. La co-fondatrice des Dodger’s s’est entraînée chez elle avec son coach de mari. « Il m’a dit il y a un chemin de 200 m, il m’a donné un marteau d’1,5 kg (le poids de la flamme NLDR) et j’ai trottiné avec ça à plusieurs reprises ». Entraînement efficace, après les consignes du gardien de la flamme, l’octogénaire a négocié les chicanes de La Bonne-Mère sans difficultés.
« Je voulais faire durer le temps »
Colette pensait courir mais finalement « j’ai voulu faire durer le temps » et elle a marché. «J’aurais voulu la porter au moins 500 mètres», confie-t-elle. « Oui je suis fière. Pétard si je pouvais le chanter en haut de la Vierge de la Garde, je le chanterais ». Malgré tout, à 83 ans, Colette reconnaît que porter la flamme ça demande des efforts, « je suis un peu essoufflée. Je voulais la descente mais la descente c’est dur, peut-être autant que la montée. Surtout ici ».
« La fierté de la France »
Cerise sur le gâteau, Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des Jeux Olympiques, a loué « tout son engagement, son dévouement pour l’OM et son attachement à son territoire. Ce sera cela le relais de la flamme, mettre à l’honneur des athlètes mais aussi des personnalités comme Colette qui font la fierté de la France ». Et d’ajouter, « elle a été parfaite avec de l’émotion, des sourires ». Le cœur de Colette s’enflamme !
Reportage Joël BARCY
A lire aussi
Marseille. Colette Cataldo, la mascotte du virage nord, émue de porter la flamme olympique
