Match amical. France 0-Allemagne 2: L’Allemagne gifle la France

Battus à Lyon, les Bleus sont passés complètement à côté de leur sujet

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Il y a des soirs comme ça où rien ne va. Des passes ratées, des tirs pas cadrés, des ballons contrés, des fautes de marquage… On pourrait ainsi continuer la liste des fautes techniques à mettre au passif des Français  hier soir au Parc OL. Ajoutez à ceci l’état d’esprit défaillant des joueurs qui ne se sont pas révoltés, après les deux buts concédés à l’entame de chaque mi-temps.

 

En pleine préparation de l’Euro qu’ils vont organiser du 14 juin au 14 juillet, les Allemands se sont appliqués à pratiquer un jeu efficace en défense et au milieu et réaliste en attaque. Sept secondes ont suffit à la « Manshaft » pour ouvrir le score. Bénéficiant des largesses de la défense française dans l’axe, Florian Wirtz en profitait pour ajuster Brice Samba sans réaction. Les joueurs de Didier Deschamps, qui espérait un meilleur cadeau d’anniversaire pour son 150e match à la tête des Bleus, ne se sont jamais remis de ce but encaissé comme un coup sur la tête. 

 

Mbappé et Dembele impuissants 

 

Ils ont couru en vain après le score pendant quarante-cinq minutes et ont concédé le deuxième but au pire moment, c’est à dire trois minutes après le début de la deuxième mi-temps. Agressifs dans l’impact physique, les Allemands ont gagné la bataille du milieu en muselant Tchouameni, Zaire-Emery et Rabiot. En attaque, le marquage strict des défenseurs a empêché Kylian Mbappé et Ousmane Dembele de créer des situations de but. Heureusement sans  trois interventions décisives de Brice Samba en fin de match, l’addition aurait pu être plus salée. L’absence d’Antoine Griezmann blessé n’est pas une excuse pour expliquer ce mauvais résultat. Malgré cinq changements, les Bleus n’ont pas pu au moins réduire le score. Ils ont quitté Lyon sous les sifflets du public. Il faut espérer que le même scénario ne se reproduise pas mardi au stade Vélodrome contre le Chili. Une deuxième défaite consécutive à trois mois de l’Euro serait inquiétante.

 

Gilbert DULAC

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