Publié le 4 mai 2013 à 8h00 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 15h49
Alain Granat, le fondateur de l’hilarant, dérangeant, intelligent Jew pop, était le jeudi 25 avril, l’invité du centre Fleg pour présenter son site qui ne demande qu’à devenir culte. « En 2011 j’ai lancé mon blog dans lequel j’abordais de façon décalée, iconoclaste, les cultures juives comme cela avait pu se faire dans les années 60 et 80 aux États-Unis. Une aventure dans laquelle je me suis lancé parce qu’il n’y avait rien qui correspondait à ce que j’avais envie de lire, notamment en matière de presse communautaire, une presse que je trouve souvent de parti pris, qui traite de religion, de politique et de culture mais d’une manière que je trouve frileuse et qui ne s’adresse pas aux jeunes. J’essaie donc de proposer autre chose, j’aborde, à travers la culture, des questions sociétales. Et très vite le succès est arrivé, avec un lectorat juif et non juif. Et nous traitons de religion, de philosophie, de politique, mais aussi de BD, ou encore de sexe. Des sujets que l’on ne traite pas dans ce genre de presse. Et nous avons aussi des papiers sur l’humour palestinien ».
Mais c’est une enquête bien peu réjouissante qui a valu à Jew Pop d’être cité par l’AFP, repris par nombre de médias : « Je suis très actif sur les réseaux sociaux, c’est ainsi que j’ai pu me rendre compte du développement de l’antisémitisme sur twitter, un travail, donc, qui a été repris et nous à fait connaître auprès d’un large public ».
Michel CAIRE
www.jewpop.com
