Publié le 7 janvier 2015 à 0h51 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h36
Guy Teissier, président de MPM de réagir dans un communiqué à la suite du retrait des discussions sur la métropole de René Raimondi président de Ouest Provence: « Depuis plusieurs semaines, nous travaillons à une proposition alternative à la construction de la Métropole. Cette construction, j’en suis convaincu, doit se faire selon la technique des petits pas pour que la Métropole nous ressemble.
Le Premier Ministre que nous avons rencontré à ma demande avec les présidents des six EPCI nous a accordé une écoute positive. Depuis, nous travaillons avec le préfet Cadot à préparer des amendements que le gouvernement pourrait faire sien dans le débat qui s’ouvre la semaine prochaine au Sénat sur la loi NOTRe (Nouvelle organisation territoriale de la République).
Comme dans toute négociation, il y a des compromis à trouver de part et d’autres.
Lundi 5 janvier, une ouverture cruciale a été faite par l’État sur la possibilité, pendant une période transitoire de quatre ans, et avant le renouvellement des conseillers communautaires, de laisser une existence juridique aux nouveaux conseils de territoires mis en place avec la création de la Métropole au 1er janvier 2016. Ce point est central afin de ne pas créer trop rapidement une structure difficilement gérable. Il parait, par exemple, difficile de gérer- sans cette personnalité juridique- les 15 à 18 000 fonctionnaires qui auraient dû rejoindre la Métropole.
Cette ouverture a été permise par le front commun des présidents d’EPCI ainsi que celle du Maire de la ville centre qui avait rallié ma proposition, comme sa représentante l’a d’ailleurs confirmé lors de la réunion en Préfecture.
Notre part du compromis tient à la fiscalité que l’État entend confier à la Métropole. Charge à elle, dans le cadre d’un pacte financier et fiscal négocié au préalable, de redonner aux conseils de territoires les moyens de fonctionner et d’assurer leurs compétences de proximité.
Je regrette que Monsieur Raimondi ait quitté la table de négociation à un moment où un accord global pourrait enfin être trouvé. Je souhaite que les représentants d’EPCI demeurent unis dans cette phase cruciale.»