Clément Méric, un étudiant de dix-huit ans, et militant anti-fasciste a été frappé à mort par les membres d’un groupuscule d’extrême-droite mercredi 5 juin.
« C’est un acte ignoble » : ce sont les premiers mots qui viennent aux lèvres des Jeunes écologistes au lendemain de l’assassinat de Clément Méric, un étudiant de dix-huit ans et militant anti-fasciste, frappé à mort par les membres d’un groupuscule d’extrême-droite mercredi soir. « Nous ressentons de la colère et de l’amertume. Colère, parce que nous pensions impossible qu’en 2013, des organisations d’extrême-droite assassinent des adversaires politiques dans les rues de Paris. Parce que la victime aurait pu être n’importe lequel d’entre nous, syndiqué, militant politique, opposant de l’extrême-droite. Amertume, parce que ceci ne serait probablement pas arrivé si la haine et la violence de l’extrême-droite n’avaient pas été attisées par les propos irresponsables d’une partie du personnel politique et de la société ; ne serait pas arrivé si le discours de l’extrême-droite était systématiquement déconstruit ; si de véritables politiques publiques de surveillance de ces milieux violents avaient été mises en œuvre, avec le concours des forces de police, pour prévenir de tels actes de violence », dénoncent-ils.
Les Jeunes écologistes demandent ainsi « la dissolution des groupes d’extrême-droite qui prônent la violence, des poursuites pénales contre les individus concernés », et souhaitent que dans ce cas particulier, « la justice puisse faire sereinement et sûrement son travail et sanctionner les meurtriers ». Ils appellent également à participer aux rassemblements de soutien et de solidarité qui auront lieu un peu partout en France ce vendredi 7 juin.