Publié le 14 octobre 2021 à 20h39 - Dernière mise à jour le 8 juin 2023 à 19h37
Renaud Muselier, président de Provence-Alpes-Côte d’Azur déclare dans un communiqué: «Un mouvement social est en cours aujourd’hui à la SNCF pour dénoncer l’ouverture à la concurrence des services ferroviaires.
Pour mémoire, le 29 octobre, nous proposerons au vote des élus régionaux l’attribution de deux lots de lignes ferroviaires représentant un tiers du trafic régional. Sur le premier lot, représentant 10 % du trafic, Transdev a proposé la meilleure offre, mais sur le deuxième, représentant 23 % du trafic, la meilleure offre a été proposée par la SNCF. Elle continuera donc d’exploiter 90 % du trafic régional. L’ouverture à la concurrence représente une chance unique pour notre territoire. Grâce à elle, l’offre de train sera doublée sur la ligne Marseille -Toulon -Nice et sera augmentée de 75 % sur l’étoile azuréenne, et le tout à un prix équivalent pour la Région.
Cette augmentation de l’offre entraînera une augmentation de la fréquentation et donc une augmentation des recettes. C’est un cercle vertueux ! Alors qu’aujourd’hui avec cette grève, les usagers seront encore découragés de prendre le train, cela va coûter des dizaines de milliers d’euros à la SNCF, pour finalement faire perdre tous les défenseurs du train.
L’exemple allemand est frappant. Après l’ouverture à la concurrence, la fréquentation a augmenté de 20 %, permettant à l’opérateur historique de maintenir son trafic.
Enfin, ces nouveaux contrats offrent une garantie supplémentaire aux habitants de Provence-Alpes-Côte d’Azur qui circulent tous les jours sur leurs lignes. Si les objectifs de fréquentation, de ponctualité et de fiabilité ne sont pas atteints, la SNCF, comme Transdev, devront payer des pénalités.
La concrétisation de cette première étape dans l’ouverture à la concurrence représente une avancée majeure à la fois pour les usagers et pour les contribuables.»