Publié le 26 mai 2016 à 19h22 - Dernière mise à jour le 29 novembre 2022 à 12h31
Des staliniens et des trotskistes main dans la main contre la révolution de la Loi Travail ! La philosophie de ce qui n’est encore qu’un projet permet aux employés d’être entendus depuis la base rehaussée à 50% des salariés et non plus utilisés par des syndicalistes ne représentant qu’une minorité. Suivis dans certains mouvements par des non syndiqués, ils se servent de cet apport qu’ils comptabilisent comme favorables à leur cause pour affirmer leur posture avant d’en changer selon les intérêts stratégiques des dirigeants. Avec la menace de pénurie d’énergie provoquée ils sont allés trop loin. Ils touchent au réacteur de la croissance. En bloquant la sortie des journaux, ils montrent leur vrai visage de censeurs aux méthodes dictatoriales. Ils démontrent leur véritable pouvoir de nuisance. Cela laisse augurer des jours sombres si l’exécutif plie. Tout chantage est inadmissible.
Profiteurs d’un système suranné, ils mettent en danger l’économie du pays depuis des bastions durement conquis. Ils en détiennent les clés et les caisses qui leur ont été imprudemment remises il y a plus de 60 ans avec des dotations en nature indécentes. Il s’agissait alors de reconstruire. Peu importait l’origine des fonds et des idéologies importées de l’ouest et de l’est.
Ces patrons des syndicats veulent garder leurs avantages particuliers à l’heure du 3.0 en pleine ubérisation de la société. Ce n’est pas la loi en cours de discussion au parlement (toujours en discussion à venir au Sénat puis à nouveau à l’Assemblée d’ailleurs) qu’il faut retirer alors qu’elle n’est pas encore adoptée. Ce sont les postures des jusqu’au-boutistes qu’ils seraient prudents de fléchir s’ils rêvent d’un avenir serein.
A moins que les tenants de cette ligne dure ne souhaitent faire table rase et d’enflammer la guerre civile que d’aucuns appellent de leurs cris qui couvent depuis 1945… Certains revanchards n’attendent que cela ! Attention: leur première action populiste sera d’interdire les syndicats… Tout ça pour de la posture !